dimanche 30 novembre 2008

Cartegena

Aujourd’hui c’est la saint André, je lui souhaite.
Nous nous promenons dans la ville de Cartagena, en Espagne. La cité a rassemblé plusieurs morceaux de culture différente, un peu de néoclassique, du rococos, du moderne et certaines constructions ressemblent à celle du Maghreb. En marchant au hasard des ruelles, nous débouchons sur un marché médiéval avec ses échoppes de nourritures et d’artisanat. Même un petit défilé avec de la musique qui se veut du moyen-âge circule dans la rue.
Lors de notre retour sur le navire, dans l’ascenseur, un passager nous interpelle " Where are you come from ? " Un massif personnage, il est comme une armoire à glace, il possède deux généreuses moustaches à la Dali, et un sourire de bon père de famille. Il ressemble à un Texan avec l’accent d’un anglais. André lui répond, et il dit qu’il connaît l’endroit. Lorsqu’il sort de l’ascenseur, il nous dit " See you later. "
Lorsque nous sommes détachés des objets de ce monde, aux personnes ou aux idées, nous pouvons être libéré de la peur. Et cette liberté, nous permet d’être chez-nous partout. Alors nous réalisons ce qu’est l’amour et nous réalisons que nous sommes le monde. Là, il y a l’amour car il y a une véritable relation qui s’instaure avec les autres. Et nous comprenons ce que sont les objets. Et il nous apparaît la futilité des idées, des idéologies et des croyances.

Cartagène, Espagne


Histoire
Hispanie suite à la division provinciale de Dioclétien Hispanie byzantineLa ville fut fondée autour de -227 par le général carthaginois Hasdrubal sous le nom de Qart Hadasht (nouvelle ville), sur un probable établissement issu de la civilisation de Tartessos.Qart Hadasht devint la principale ville du royaume carthaginois d'Hannibal en Espagne. Il partit de la ville pour sa célèbre expédition en Italie, au début de la Deuxième guerre punique, en -218.Le général romain Scipion l'Africain prit Carthagène en -209. Sous le nom de Cartago Nova, la ville devint une des cités romaines les plus importantes de la Péninsule Ibérique. La ville fut d'abord intégrée à la province tarraconaise. Polybe et Tite Live tirèrent de cet épisode un récit, intitulé La continence de Scipion.En -44, Cartago Nova fut la troisième ville hispanique à être élevée au rang de colonie, après Tarraco et Corduba, sous le nom de Colonia Vrbs Iulia Nova Cartago (C. V. I. N. C.). Auguste la dota alors d'un forum et d'un théatre monumental. Sous Tibère, la cité devint le siège d'un conventus, juridiction administrative.En 298, Dioclétien divisa la province tarragonaise en trois, constituant la province romaine carthaginoise.En 425, les Vandales mettent à sac la cité.Suite à la chute de l'Empire romain et de ses structures ; puis à l'installation de royaumes germaniques en Hispanie, Justinien reconquît la ville en 550. Elle devint alors capitale de la Province de Spania de l'Empire byzantin sous le nom Carthago Spartaria.Mais en 622 les Wisigoths de Suintila prirent la ville et, selon Saint Isidore de Séville, la détruisirent, entraînant une profonde décadence. Cependant, la ville conserva son évêque puisque Munulo, titulaire de la cathèdre, signe en 675 un des actes du concile de Tolède.Sous la domination arabe, Carthagène se développa à nouveau et fut fortifiée.Attribuée à la Castille par le traité de Cazola, au détriment de l'Aragon, la ville fut reconquise en 1245. Transmise à l'Aragon en 1296 suite à la sentence arbitrale de Torrellas, elle échoit définitivement à la Castille en 1305 au traité d'Elche.L'arrivée des Bourbons, au début du XVIIIe siècle entraîna un développement historique de la ville ; elle fut désignée capitale du département militaire de Méditerranée. De nombreux ouvrages défensifs (remparts) et portuaires furent construits, ainsi que l'Hôpital de la Marine.Le XIXe siècle fut surtout marqué par la Révolution cantonale qui commença le 12 juillet 1873. La ville se souleva contre le gouvernement. de la Première République espagnole. La ville résista jusqu'en janvier 1874, quand les troupes du général López Domínguez reprirent la ville.Durant la guerre d'Espagne de 1936-1939, Carthagène fut l'unique base navale à rester sous le contrôle de la République, et la dernière ville à tomber aux mains des forces franquistes, le 31 mars 1939.Après plusieurs décennies d'apathie suite à la stagnation des activités portuaires, Carthagène croît fortement depuis le milieu des années 1990, notamment grâce au tourisme.

samedi 29 novembre 2008

Barcelone-Navire

La ville de Barcelone s’éveille. De moins, l’activité devient plus intense puisque toute la nuit la circulation était présente. Les gens ne semblent pas vouloir se coucher. Les nuages hauts et gris recouvrent comme un manteau la ville. Barcelone sous la pluie, nous sommes conduits au navire " Voyager of the seas " par le chauffeur de la chaîne d’hôtel : Netrooms. Nous déposons nos bagages puis nous passons le contrôle pour entrer dans le bateau. Celui-ci est un immense colosse des mers et il accoste près d’un autre navire de la compagnie Celebrity Cruise : le Sumit.
Notre cabine est une junior suite. La pièce possède une immense baie vitrée qui nous donne accès un balcon privé. Ce sera notre " chez-nous " pour les 16 jours de la traversée de l’Atlantique jusqu’au Texas.
L’après-midi est consacrée à déballer nos valises et à tous ranger dans le dressing et les divers tiroirs à notre disposition.
Nous allons vers le 19h30 au spectacle offert par l’équipe d’animation du navire, un magicien humoristique. Puis nous mangeons dans la grande salle de restaurent, elle occupe trois ponts. La table qui nous est attribuée se situe au pont intermédiaire, nous partageons notre repas avec 6 autres convives faisant partie de la même famille canadienne qui habite dans la province de Colombie c’est l’Ouest du Canada, Vancouver en est la capitale.
Le soir, nous regardons la parade le long de la Promenade offert par le navire pour notre arrivée. Le thème choisi est le " Monde ".

Barcelone, Espagne

Histoire
Antiquité
La légende attribue la fondation de Barcino à Hamilcar Barca de Carthage, père d'Hannibal. Plus tard, les Romains transforment la ville en camp militaire (castrum signifiant base d'avant-garde) : la planification romaine avait plutôt élu la ville proche de Tarragone pour administrer la province ibère. Ce camp est centré sur le Mons Taber, une petite colline près de la place où se trouvent le Palau de la Generalitat et le gouvernement autonome de la Catalogne (Plaça de Sant Jaume). Le tracé des rues et des restes des remparts entourant la ville sont encore visibles de nos jours. Des excavations ont mis au jour une partie de la cité romaine qui est exposée au Musée d'Histoire de la Ville.
Moyen Âge
En décembre 414, Barcelone est prise par les Wisigoths d'Athaulf venant d’Italie.
Les musulmans prennent la ville au VIIIe siècle et y nomment le gouverneur Sulayman ben Yaqzan ibn al-Arabi, mais en 801, les Carolingiens la conquièrent à la faveur d'une dissension interne d'al-Andalus ; ils la transforment en capitale du comté de Barcelone, avant de l'incorporer à la Marche Espagnole (Marca Hispánica, plus justement à traduire par Marche Hispanique). En 859, Barcelone est pillée par les Vikings du chef Hasting, qui viennent de Nantes et avaient hiverné en Camargue[2]. Avec le temps, le comté acquit une certaine indépendance vis-à-vis de la dynastie carolingienne dont le règne se termine officiellement au Xe siècle. Le sieur Paletos fit de cette ville un lieu de plaisirs des marins et donna le nom d'usage local des libertins[réf. nécessaire]. En 985, Al-Mansur, le calife de Cordoue, ville située au sud de l'Espagne, attaque et pille Barcelone. Il emmène avec lui de nombreux esclaves. Le comte Borell II demande de l'aide à son suzerain Hugues Capet. Ce dernier ne daignant pas lui venir en aide, le comté prend une liberté de fait. Paradoxalement, cet événement va marquer le début d'une phase d'expansion de la Catalogne; ce mouvement va impliquer les autres états de la Marche Espagnole (Hispanique) : d'une part, de nombreux Mozarabes et Juifs (en ce temps-là, on ne parlait pas encore -en castillan- de "pureté de sang"), fuyant les persécutions dans le califat de Cordoue, vont trouver refuge dans les anciens états de la Marche Espagnole; ils y amènent toutes leurs connaissances et leur culture. D'autre part, pour pouvoir reconstruire, les paysans vont louer leurs services comme mercenaires du calife. Revenus en Catalogne, ils vont s'organiser pour se défendre et emploieront les techniques agricoles utilisées dans le califat de Cordoue. : ils vont ainsi bâtir des moulins et irriguer la terre.
Les échanges commerciaux avec le califat vont se développer rapidement. Il en résulte une poussée démographique et un développement des techniques dès la fin du Xe siècle. La poussée monastique et le développement du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle va permettre la transmission de cette poussée technique aux autres états de la Marche Espagnole, puis au reste de l'Europe.
Ce développement des techniques s'accompagne aussi d'une grande expansion de la culture. Le pape Sylvestre II, qui fut considéré comme l'homme le plus cultivé de son temps, étudia à Barcelone, où il complèta sa formation dans le domaine scientifique. Il remet à l'honneur la culture antique à travers Virgile, Porphyre de Tyr, Aristote, Cicéron et Boèce. C'est par ce dernier qu'il s'initie à l'arithmétique. De là, il aborde les calculs pratiques et fabrique une table à compter, l'abaque dite de Gerbert.
Autre fait majeur, la présence de paysans soldats, propriétaires de leur moulin va conduire à une interprétation non-absolutiste du féodalisme. Les rois d'Aragon devront composer avec leurs tiers états.
Cathédrale Sainte-Eulalie de BarceloneLa mise en place d'un état féodal en Catalogne au cours du XIe siècle n'impliqua pas que le comté de Barcelone prit une certaine dominance sur les autres comtés de la Marca. Barcelone devint le centre d'un territoire qui comprenait l'actuelle Catalogne, différentes possessions maritimes ainsi que la confédération catalano-aragonaise pendant une bonne partie de son histoire. Barcelone fut l'une des principales puissances méditerranéennes au cours des XIIIe, XIVe et XVe siècles.
Époque moderne
À partir du XVe siècle, la ville entre dans une période de déclin suite à ses alliances dynastiques avec la Castille : la première de ces alliances est le mariage de Ferdinand II d'Aragon et d'Isabelle de Castille (les Rois catholiques).
Barcelone est une première fois dévastée avec la République de Catalogne (1640 à 1652, année où les Français sont assiégés dans la ville[3]).
Après le siège de 1697, elle est de nouveau ravagée pendant la guerre de Succession (de 1701 à 1714, elle est perdue par les Franco-Espagnols, puis assiégée encore en 1705 et 1706[4]), ce qui a pour conséquence la disparition des institutions propres à la Catalogne (conseil de Cent et Generalitat).
La reprise économique commencée à la fin du XVIIe siècle et l'industrialisation au XIXe siècle permettent à Barcelone de se convertir en un important centre politique et culturel.
Époque contemporaine
Pascual Madoz, homme politique et écrivain, sera pendant quelque temps, en 1854, gouverneur de Barcelone dont il modernisera l'urbanisation en luttant contre l'épidémie de choléra.
Exposition universelle de 1929En 1929, Barcelone organise son exposition universelle.
En 1936, l'Espagne est embrasée par la guerre civile. Barcelone soutient les Forces Républicaines. La ville est prise par les forces de Franco en février 1939.
Depuis la fin des années 1970, Barcelone a commencé un nouveau développement culturel et urbanistique, sous la supervision de Josep Acebillo Marin, qui lui a donné son attractivité actuelle. Le retour de la démocratie, de l'autonomie, la participation croissante de la société civile, des réformes urbaines importantes ainsi que quelques événements internationaux comme les Jeux Olympiques d'été de 1992 ont donné à la ville une forte composante cosmopolite et en ont fait une ville très attrayante pour le tourisme international. En 2003, Barcelone a accueilli le quinzième festival Europa Cantat.

vendredi 28 novembre 2008

Bye bye le dôme

Nous voici parti pour notre périple pour les Etats-Unis. Première étape, pendre le TGV à Genève qui va nous conduire à Montpellier puis prendre un train pour Barcelone.
A Barcelone, nous devons prendre demain le navire qui va nous amener à Galveston au Texas, USA.

Dome - Barcelone

Dans le TGV Genève-Montepellier, à Lyon – Part-Dieu, un voyageur dit en désignant sa place depuis le couloir " Je suis là. " Il prouve le contraire, il n’est pas présent. Il désigne la place dont la SNCF lui a attribué comme extension de lui-même.
Le paysage défile devant mes yeux à une grande vitesse. Le froid a figé la nature dans une brume vaporeuse blanchâtre. Les champs sont givrés, les arbres semblent fragiles sans leurs feuillages, et la terre labourée apparaît striée par des raies de poudre blanche. La nature est vide. Cela ne ressemble pas à une solitude mais un vide plein, pleines de promesses pour le printemps, plein d’un sommeil du juste, un repos réparateur pour les beaux jours.
Un jeune homme dort sur son fauteuil dans le TGV. Il écoute de la musique de son IPOD. Il ferme les yeux à tous ces merveilles qui l’entoure. Les poils de sa barbe effet négligés bien entretenu pointent sur ses joues. Son objectif semble de faire passer le temps le plus rapidement pour atteindre sa destination. Il préfère oblitérer un peu de sa vie que de savourer ces instants de vacuité dans le train. Il a peur de s’ennuyer parce qu’il n’a rien à faire. Il a un visage doux, les traits dure de l’adulte ne marque pas encore sa peau. Les mains sont croisées maintenant son IPOD sur la tablette. Le pouce caresse lentement le dos de la paume, geste mécanique et inconscient. Arrêt à la Gare TGV de Valence, le jeune homme sort fumer une cigarette. Une énorme montre Cerruti ceint son poignet, la marque du temps.
La gare est un monument moderne fait de béton et de tubes d’acier colorés en bordeaux, surmonté du haut vent brut et couleur grise.
Ici, la nature se repose tranquillement sans la violence du givre et des gelées matinales. L’herbe sèche recouvre les champs et les terres sont pailles et verte, promesse des moissons futures… Le sud est là.
" Les neuf marches ", André lit ce livre. Il me dit que l’intuition le proposait de lire ce livre maintenant. 9 chapitres sont les 9 mois d’une grossesse. Veut-il renaître pour devenir un homme nouveau.
Le TGV atteint le sud de la France. La lumière semble plus vive, le temps plus clément. Les nuages dansent plus haut dans le ciel. L’atmosphère ressemble plus à un début de printemps un peu froid.
Le jeune homme ouvre ses deux yeux noisette, avec un regard de miel. Ses cheveux effet mouillé sont coupés court sur le sommet du crâne et rasés fin sur le cou, et soigneusement peignés. Ils sont fins, leurs racines sont visibles et aussi la peu du cuir chevelu. IL porte un pantalon taille bas qui laisse apparaître le sommet de son slip, visible au regard. Un adolescent de la nouvelle génération.
Le paysage est différent des montagnes de Haute-Savoie. La garrigue recouvre l’espace non cultivé, fait de rochers érodés et de chemin jaune. Les arbustes encore vert olive poussent par touffes espacées par des caillasses ocres.
La vie est comme les poupées russes, si nous n’ouvrons pas la première, nous ne pouvons pas découvrir le cadeau qui se cache dans la suivante. La différence est que le cadeau suivant est plus grand et plus merveilleux que le précédent. Le pire c’est que beaucoup de personnes ne savent même pas qu’il y a un cadeau.
Le jeune homme descend à Nîmes. La terre est rouge, fine et généreuse. Elle respire la chaleur. Quelques gouttes d’eau strient la vitre du wagon, une pluie chaude et frugale. A l’horizon s’éclaire d’un ciel azur lumineux, une troué éclatante.
Nous arrivons à Montpellier. Après une pause pour déguster un thé, nous prenons le train pour Barcelone. Un incendie brûle les nuages du ciel d’azur. Ces nuées s’éclairent de pourpre, d’orange et d’or. Des paysages d’eau s’enflamment sous ce ciel rougeoyant. Puis le soleil s’efface et l’horizon semble de braises, laissent un paysage en ombre chinoise. C’est un spectacle dont il n’y a pas de mots pour le décrire, et le faire reviendrait à vouloir fixer ce qui est en mouvement, ce qui est fugace. L’instant est là, la magie est là, cela suffit pour le cœur. Pourquoi vouloir enfermer ce qui est libre ?
Ici le couché de soleil possède une durée plus longue que dans la région de Haute-Savoie.
Nous arrivons à Barcelone. La gare est immense, lumineuse et néoclassique. La ville semble prise de frénésie avec toutes ses activités. Le temps est couvert, et l’air encore chaud.

dimanche 9 novembre 2008

Benjamin Franklin

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux.
ou
Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté essentielle pour acheter une sûreté passagère, ne méritent ni l'une ni l'autre.

mercredi 5 novembre 2008

Election américaine 2008

Les résultats :
Barack Obama / Joe Biden Parti démocrate 338 grands électeurs
John McCain / Sarah Palin Parti républicain 156 grands électeurs. Les grands électeurs s'exprimeront le 15 décembre 2008 pour le vote définitif.
Le 5 novembre 2008, Obama est présumé le 44° Président des Etats-Unis d'Amérique.