mercredi 1 avril 2009

Bye-bye Monaco... Bonjour Cranves-Sales...

Nous quittons l’hôtel Ambassador un peu après dix heures pour nous diriger à pied vers la gare. Hier nous avons repéré le meilleur tracé piétonnier. Lourdement chargés de bagages, après une courte distance parcourue sur la rue de la Turbie, nous apprécions d’utiliser différents ascenseurs et tapis roulants, ingénieusement répartis dans la roche, pour être déposés directement sur le quai "C" de la gare où nous allons monter à bord d’un train en partance à 10h50 pour la capitale des Alpes Maritimes. Une petite demi-heure plus tard, nous sommes dans la gare de Nice. Nous déposons nos bagages en consigne et nous nous promenons dans les alentours. A la FNAC nous achetons deux DVD. Le premier se nomme " L’âge de Cristal " d’où a été tirée en son temps une série pour la télévision. L’autre est un film d’aventures en dessins animés où l’Oncle Picsou et les trois neveux de Donald, Riri, Fifi et Loulou, tiennent le devant de l’écran. En écho à ces deux titres, des tréfonds de ma mémoire remontent d’agréables souvenirs d’enfance. L’Oncle Picsou était l’un de mes personnages préférés dans le monde magique de Disney. A midi nous allons déjeuner à " l’Impérial Buffet " sur l’avenue Thiers face à la gare SNCF. Contrairement aux nombreux buffets chinois visités aux USA, cet établissement est dépourvu de site Internet. A 13h29 nous sommes à bord d’un TGV à destination de Genève. Le train traverse notamment les villes de Marseille et de Lyon. Durant les quelques six heures de trajet, je commence une seconde lecture du livre de Richard Bach " Le Messie Récalcitrant " paru en édition intégrale chez Librio www.librio.net pour la modique somme de 2€ ! J’apprécie cet ouvrage au contenu enrichissant et, plongé dans cette lecture captivante, je termine le livre avant l’arrivée en gare de Genève. Fidèle à sa parole, Joël a mis une navette de sa société Trans’ Airport à notre disposition. Nous sommes accueillis par un de ses cordiaux chauffeurs et quelques trente minutes plus tard nous pénétrons dans le dôme après environ quatre mois d’absence. La magie du bois et de cette généreuse sphère lumineuse opèrent à nouveau. Tout de suite, je me sens bien dans cet espace chaleureux où il fait bon vivre entre deux escapades sur notre belle planète.

…Ainsi se termine ce soir nos fabuleuses aventures aux Amériques… Merci aux lecteurs, merci à celles et ceux qui, nous l’imaginons, ont pris plaisir à vivre ces instants de joie avec nous, dans le sillage de cette magie de la vie au travers de la vaste et complexe toile Internet...

Libre choix...

(...)
-Nous sommes tous libres de faire ce que nous désirons faire, me dit-il ce soir-là. N’est-ce pas simple, clair et net ? N’est-ce pas un moyen formidable de faire tourner un univers ?
-Presque. Tu as oublié un détail assez énorme.
-Ah ?
-Nous sommes tous libres de faire ce que nous désirons faire, aussi longtemps que personne d’autre n’en souffre, grondai-je. Je sais que c’est ce que tu voulais dire, mais ça va mieux en le disant. (page 88)
(…)
-C’est ce que nous faisons aux autres, lorsque nous disons que nous souffrirons s’ils n’acceptent pas de vivre à notre manière : nous leur suçons le sang.

Je demeurai longtemps sans mot dire, réfléchissant à ses paroles. J’avais toujours pensé que nous étions libres de faire ce que nous voulions uniquement dans la mesure où les autres n’en souffraient pas, et voilà que ça ne collait pas. Quelque chose clochait.

-Ce qui t’étonne, me dit-il, c’est le fait qu’une idée reçue se révèle impossible. La formule en question est dans la mesure où les autres n’en souffrent pas. Nous choisissons nous-mêmes de souffrir ou de ne pas souffrir, peu importe. C’est nous qui décidons. Personne d’autre. Mon vampire t’a bien dit qu’il souffrirait si tu ne le laissais pas faire, non ? C’était sa décision de souffrir, c’était son choix. Ce que tu fais, toi, en fonction de cela, c’est ta décision à toi, ton propre choix :… (…) Et ainsi de suite, des choix, des choix, des choix. (page 91)

Richard Bach " Le Messie Récalcitrant " paru en édition intégrale chez Librio www.librio.net 2€. ISBN 2-290-33986-5

mardi 31 mars 2009

A la découverte de Monaco...

Un rêve émerge où le déroulement de la vie, professionnelle notamment, d’une amie du cœur, Martine, défile au travers d’un voyage dans le temps. Dans la matinée nous prenons une boisson chaude à l’hôtel. Je l’agrémente d’un croissant original, fourré d’une crème au chocolat décoré de pépites. Nous partons ensuite nous balader dans la ville princière escortés par le soleil sur fond de ciel bleu. Nous nous dirigeons vers la gare " engloutie " et imbriquée dans les méandres de la roche où s’épanouit la Principauté. La majorité des rues sont comme étagées et de nombreux ascenseurs publics permettent de passer d’une rue à l’autre. C’est étonnant de voir inscrits à côté des numéros des étages les noms des rues accessibles par élévation. Pour développer l’urbanisation du rocher, la créativité humaine a déployé son génie dans différentes maîtrises d’art impressionnantes de complexité pour faciliter la vie des citoyens monégasques et des touristes comme nous. Comme par magie nous passons d’une rue à l’autre et c’est sur le boulevard Charlotte Princesse, à midi, au numéro 17, que nous mangeons une part de tarte au flan dans la boulangerie Pâtisserie Costa. Pour agrémenter ce petit en-cas, j’achète vers 13h15 une barquette de mûres du Mexique et une autre de cassis au " Marché U " au numéro 30 de ce même boulevard. Patrick en profite pour acheter quelques douceurs en chocolat. En contrebas du boulevard, au détour d’un ensemble de bâtiments, très nombreux sur le rocher, le " Parc du Casino " s’offre à nos yeux éblouis par les différentes fontaines, dont une en forme de dôme, les ensembles floraux parsemés de multiples tulipes jaunes et rouges, les dénivelés romantiques et les palmiers baignés dans une végétation luxuriante. A proximité des jardins du Casino où de superbes voitures sont garées dont " notre " Rolls Royce blanche, l’hôtel de Paris http://en.hoteldeparismontecarlo.com/ trône devant la baie avec son bâtiment d’époque arrondi. Nous entrons pour demander une grille des tarifs car je souhaite faire un parallèle avec la villa de 150m2 mis en vente à neuf millions d’euro dans l’agence immobilière à côté de l’hôtel où nous logeons. En demeurant à l’année dans une suite à 1000€ la nuitée avec ces neuf millions d’euro, l’acheteur potentiel de cet appartement peut loger durant 24 années dans ce Palace, sans compter les intérêts de l’argent placé. Selon ma vision, il faut être fou pour acheter un logement de 150m2 à ce prix complètement disproportionné. Après une nouvelle " séries " d’ascenseurs, nous logeons le port pour nous diriger sur le rocher du vieux Monaco. Les travaux pour étendre la ville sur la mer sont conséquents et impressionnants. Une digue, formée de résidences, équipée de brise-vagues est située au pied du Casino. En arrière plan de la Place Ste-Devote, une vision surréaliste se matérialise sous la forme d’une église, à l’aspect lilliputien, en contrebas d’une " avalanche " d’arches et de bâtiments. Un peu avant 16h nous faisons une pause, sur la Place de la Visitation, à la chocolaterie de Monaco http://www.chocolateriedemonaco.com/ fondée en 1920. Par décret du père de l’actuel Prince Albert II, cette chocolaterie est l’établissement officiel de la famille princière. Nous déambulons ensuite dans les vieilles ruelles. Nous passons devant la cathédrale où le 19 avril 1956, Grace Patricia Kelly épousa le Prince Rainier III de Monaco. Un parcours retraçant la vie du couple princier est proposé dans la ville aux touristes nostalgiques. La Princesse Grace est décédée le 14 septembre 1982, son corps repose dans l’abside de la cathédrale. A côté du musée Océanographique, nous nous imprégnons de l’ambiance exotique du Parc St-Martin où il fait bon se promener sur les hauteurs du port de Fontvieille. Après environ cinq heures de marche, nous retournons tranquillement à l’hôtel. Quelques gouttes d’eau échappées des nuages précèdent notre arrivée à la rue Prince Pierre. Vers 19h30 nous allons dîner au restaurant " Le Miramar " http://www.hotel-miramar.mc/ situé sur l’avenue JF. Kennedy. Dans l’après-midi, nous avons repéré cet établissement en bordure des quais pour ses plats végétariens. Nous optons de concert en entrée pour de l’hoummus avec du pain Pita chaud. Un plat de pâtes en croûte de parmesan, une création vraiment originale et succulente, termine ce délicieux repas. Avant de remonter la rue Princesse Caroline pour retourner à l’hôtel Ambassador, j’admire en vitrine une voiture de sport sur le boulevard Albert 1er. Il s’agit d’une " Lotus Elite SC " déjà repérée en arrivant au restaurant. Avec l’imagination pour complice tout est possible et j’entre aux pays des rêves au volant de cette fabuleuse voiture.

Monte-Carlo (Monaco)

Après une nuit réparatrice, nous visitons la cité de Monaco. Je photographie deux annonces intéressantes devant une agence immobilière, un appartement de 150 M2 pour la somme de 9 millions d’euros et une location pour la somme de 15 milles euros par mois. L’abondance est ici. Puis nous explorons le labyrinthe de ruelles qui conduit à la Gare sous un bon soleil et un ciel bleu. Des ascenseurs permettent de monter ou de descendre au niveau supérieur de la Principauté. Des couloirs souterrains sont creusés dans la roche pour accéder à divers partie de la ville. Ainsi la Gare est à l’intérieur et suspendu par rapport au niveau de la mer. A cette hauteur, nous prenons encore des ascenseurs pour accéder à la rue qui conduit au Casino. En cours de route, mon regard est attiré par une pâtisserie. Nous nous arrêtons et là, nous mangeons deux tartes aux flancs. Deux succulents gâteaux, cela faisait pas mal de temps que je n’en avais pas déguster d’aussi bon ! Je prends un thé vert pour accompagner cette douceur. Puis nous poursuivons notre chemin vers le Casino. Là, nous faisons une pose dans un " Super U " et nous achetons des fruits pour midi et du chocolat pour moi " Côte d’or à la noisette ". Heum ! ! ! ! Nous aboutissons après notre déjeuner sur les jardins en face du Casino. Une immense bâtisse en perpendiculaire se dresse au dessus de la mer. C’est l’hôtel de Paris, Monte Carlo, membre de " The leading Hotels of the World ". Devant cet établissement attend notre véhicule de location une Rolls & Royce frappée de nos deux prénoms louée grâce à une connaissance de Genève à André. Nous contournons le Casino de Monte-Carlo. Devant la mer, je me souviens que lorsque j’étais petit, j’ai reçu à Noël un puzzle avec la photo de ce batiment. Nous allons sur le Rocher dans la vieille cité de Monaco. La place du Palais est envahi par les touristes. Devant le Palais du Prince, un carabinieri fait les cents pas avec un aller-retour de 17 pas. Nous déambulons dans la vieille cité et nous contemplons la merveilleuse Cathédrale de Monaco où sont mariés les époux princiers. Puis nous visitons le très beau parc botanique exotique en contrebas de l’édifice religieux. Nous passons devant le Palais de Justice qui ressemble à une église. Puis un salon de thé retient mon attention : " Chocolaterie de Monaco " fournisseur officiel du Prince. Nous buvons un jus de fruits pour André et un thé " Chaï " pour moi.
Nous retournons à l’hôtel pour déposer nos achats et prendre un vêtement plus chaud pour la soirée. Une pluie fine vient perturber nos projets. Nous allons au Restaurant " Miramar " qui fait face au port de Monaco. Nous mangeons épatamment bien, créatif et goûteux.

lundi 30 mars 2009

Bonjour Monaco...

La Principauté Monégasque se dessine à l’horizon. Vers 10h le navire accoste au " New Pier " dans le port de Monaco. Sur le balcon les traces de la forte houle de la nuit passée sont présentes. La suite, pourtant située au sixième pont, a reçu la visite des flots bleus. Le mobilier extérieur est un peu sans dessus dessous, les lamelles en bois du pont mouillées et salées attestent du passage de quelques lames. Tel un bercement vigoureux, j’ai apprécié le fort ressac durant la nuit, seul le souffle du vent a provoqué quelques brèves sorties de mes rêves. Salvatore vient nous saluer lors de notre passage ce matin au buffet en nous témoignant son contentement pour notre rencontre. Très enjoué, il nous parle de ses multiples passages à Rome dans sa vie et nous souhaite une bonne continuation de voyage. Après un bref passage au salon SPA du bord, je vais déjeuner au buffet avec Patrick. Kadek prend le temps de bavarder avec nous. Après la publication de ma page journalière du blog et un passage au bureau d’accueil du bateau, nous préparons les bagages pour le débarquement. Avant de quitter le navire, je bois un dernier chocolat Bellagio. En allant chercher de l’eau chaude au pont neuf, je salue Eugène, embauché à Manille aux Philippines et en contrat jusqu’au mois de septembre. Pendant la traversée, il nous a préparé au buffet de délicieuses gaufres " plain " et de succulentes pâtes au pesto. Nous débarquons du navire vers 18h alors qu’un flot de voyageurs rentre d’une excursion. A la sortie du bateau, au bureau de l’Office du tourisme www.visitmonaco.com, charmante jeune fille souriante et chaleureuse se propose de nous appeler un taxi. Quelques instants plus tard nous montons dans un break Mercedes qui nous dépose au 10 avenue Prince Pierre à l’hôtel Ambassador où nous allons passer la nuit. Une fois installés, nous partons après 19h en direction du rocher pour dîner dans une crêperie repérée sur le guide des restaurants monégasques offert à l’office du tourisme à la sortie du bateau. En haut des marches en pente douce, larges et profondes, nous sommes accostés par un couple de canadiens de Toronto présents avec nous sur le navire. Nous bavardons convivialement… Ils sont montés à bord de l’Oosterdam voici environ un mois à San Diego, où habite leur fille, pour une traversée du canal de Panama avant de rejoindre Fort-Lauderdale où nous avons embarqué. La crêperie est fermée… Nous redescendons les " steps " en contrebas du Palais Princier et nous sommes appelés par nos prénoms par un jeune garçon en montée vers la place du palais. Je suis surpris et agréablement étonné… Il s’agit d’Eugène, salué dans l’après-midi sur le navire. Quelle coïncidence inouïe !… Comment imaginer cette rencontre fortuite au regard des quelques huit cents membres d’équipage travaillant sur le navire ? Sans son habit de cuisinier avec la toque, Eugène, habillé en " civil ", est différent de celui de ma vision. C’est un superbe jeune garçon philippin …et il arbore son continuel sourire. Nous dînons d’un plat de gnocchi aux champignons au " Royalty Monaco " dans la rue piétonne Princesse Caroline où nous sommes servis par Franck. Vers 21h nous sommes de retour à l’hôtel pour la première nuit de l’année sur le sol européen. Dix heures passées, le navire Oosterdam, délesté de deux passagers français, glisse sur l’eau en direction de Livorno pour sa prochaine étape…

Monaco

Cette soirée a été difficile pour le sommeil. Une bonne partie de la nuit, la tempête a sévi dans le Golfe du Lion et le vent a soufflé, il a même sifflé ce qui m’a empêché de dormir mon soûl. A part cela, le navire n’a pas bougé beaucoup. Il tient parfaitement la mer malgré des vagues énormes dues à des rafales de vent. Ce matin, la mer est beaucoup plus calme. Le navire entre dans le port de Monaco, et la digue protège la rade des flots agités. A droite, nous apercevons sur la colline de " Monte Carlo " le fameux Casino. En face c’est le quartier " La condamine ". La baie semble totalement urbanisé. Et à Gauche, sur le roché c’est le quartier " Monaco-ville " avec le Palais Princier, la Cathédrale et la vieille cité. Vers les 11h30, André va chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux. Pendant ce temps, je prends des photos depuis le pont 10, j’ai eu vu plongeante sur la mer et sur ville de Monaco.
Nous mangeons au restaurant Lido à l’intérieur. Le temps ne se prête pas pour un pique-nique sur la terrasse. Les vagues ont déposés du sel un peu partout sur le Navire et les matelots lavent un peu partout. Je vois certains nettoyer les deux grosses cheminées de l’Oosterdam.
Pendant l’après-midi, je commence à préparer les valises. Nous allons récupérer nos passeports à la réception au pont 1. Vers les 18h00, nous débarquons. Nous voilà dans la ville de Monaco. L’accueil du terminal du port nous commande un taxi qui nous conduit à l’hôtel Ambassador. Une fois installée, nous sortons pour manger en ville. Nous choisissons une crêperie au sommet du rocher mais celle-ci est fermée, nous sommes bien de retour en Europe, le lundi c’est dur de trouver un restaurant d’ouvert. Lors de notre balade, nous rencontrons un couple de canadien du Navire. Ils sont partis de San Diego et ils ont fait une croisière en enchaînement avec celle de la traversée de l’Atlantique. Puis nous rencontrons " Eugène " le serveur du coin Pizza du restaurant Lido du bateau. Enfin, nous trouvons un bistrot près du port pour manger des " Gnocchis " aux champignons. Nous retournons à l’hôtel.

Monte-Carlo, Monaco

La Principauté de Monaco, ou Monaco en forme courte, est une cité-État d’Europe de l’Ouest ainsi qu’une commune occupant la même superficie que l’État lui-même. Enclavée dans le territoire français, entre les villes de Cap-d'Ail, Beausoleil, La Turbie et Roquebrune-Cap-Martin, Monaco est situé au bord de la mer Méditerranée, le long de la Côte d'Azur, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Nice.
Indépendante depuis 1297, cette monarchie constitutionnelle dirigée depuis 2005 par le Prince souverain Albert II de Monaco occupe aujourd’hui une superficie de 2km2[4] ce qui, après le Vatican, en fait le deuxième plus petit État indépendant du monde. Lors du dernier recensement de 2008, Monaco comptait 32 796 habitants[3]. Avec 16 398 hab./km2, c’est le pays le plus densément peuplé. La dynastie des Grimaldi est, par la mère de Rainier III, l'une des plus anciennes dynasties régnantes du monde (depuis 1297).
Pratiquement entièrement urbanisée, la principauté de Monaco bénéficie d’un climat méditerranéen particulièrement clément et dispose de nombreuses installations hôtelières de luxe. De nombreux événements internationaux (Grand Prix de Formule 1, Masters de Monte-Carlo, Rallye de Monte-Carlo) s’y déroulent en plus des attractions présentes tout au long de l’année (Casino de Monte-Carlo, Musée océanographique, Palais princier), ce qui en fait une destination privilégiée pour les touristes.

dimanche 29 mars 2009

Barcelone... Capitale Catalane...

Le navire accoste tôt dans la matinée à Barcelone, en prolongement d’un navire de la compagnie " NCL ", à l’emplacement où quatre mois plus tôt, jour pour jour, nous embarquions à bord du " Voyageur of the Seas " de la compagnie " Royal Caribbean " à destination de Galveston au Texas. Une boucle est bouclée… La journée se déroule paisiblement à bord. Les jours de pluie le long de notre périple aux Amériques se sont comptés sur les doigts de la main. L’approche vers l’Europe modifie cette tendance. La pluie se manifeste régulièrement depuis l’entrée en mer Méditerranée. La terrasse étant ruisselante de sa présence cette nuit, nous déjeunons au buffet vers midi trente à l’intérieur du pont Lido. Une des photos du blog montre une des tables de la terrasse où nous avons pris les déjeuners sur l’océan. Après un début d’après-midi de détente dans la suite, nous faisons deux brèves sorties en Terre d’Espagne. J’apprécie une pause cacao avant le spectacle de 19h. La troupe de chanteurs et danseurs du navire " Oosterdam " nous offre sa dernière production spectaculaire. Le thème " Piňa Coladas " de cette comédie musicale colorée se déroule sous les tropiques. Un bar, le " Marlin Bar " est installé sur scène sur fond de plage et cocotiers. Les interprètes chantent et dansent la bonne humeur et poétisent les flirts de la jeunesse hawaïenne sous le soleil. Plumes, paillettes, chapeaux fantaisistes, colliers de fleurs symbolisent le paradis des îles où s’exprime joyeusement le talent musical et artistique de la troupe. Tout au long du spectacle la fraîcheur de vivre s’épanouit pour enflammer les cœurs des spectateurs. Une performance acrobatique dans les airs précède un étincelant et splendide final. Inféodés au buffet pour éviter les longueurs du service au restaurant " Vista Dining Room " du pont trois, nous prenons un excellent repas où j’apprécie pour la première fois du seitan agrémenté de tofu et de spaghettis au pesto. Une séance de lecture, confortablement installé, termine cette plaisante journée dans le port de la capitale Catalane. Des vents forts sont annoncés pour la nuit par le Commandant. Bercé par la houle, née du puissant souffle d’Eole, me voilà ballotté pour une nuit d’agréables tangages sur les eaux tumultueuses de la Méditerranée.

Barcelone, Espagne


Ce matin, nous avons reculé nos horloges d’une heure. C’est l’heure d’été sous la pluie du printemps à Barcelone. La nuit a été courte suite à l’orgie de pâtisseries et le décalage horaire. Lorsque le Navire accoste, nous dormons encore. A notre levée, le temps est maussade, et le sommeil n’a pas été réparateur. J’effectue mes gestes avec lenteur et parfois ils sont désordonnés. Nous prenons notre petit-déjeuner à Lido et nous avons un vu sur le port de Barcelone. Déjà, de nombreux passagers sont en excursions. Nous restons à bord pour régler quelques problèmes administratifs avec le Navire. A midi, nous mangeons au Lido et à l’intérieur. La pluie a cessé mais le sol de la terrasse reste humide et le vent frais. L’après-midi, nous faisons une petite sieste qui se transforme en grosse sieste. Nous sortons du bateau pour faire quelques achats puis nous revenons juste à la limite de temps du " tous à bord ". Nous voyons que nous ne sommes pas les derniers passagers.
Le spectacle du soir est offert par la compagnie du navire composée de 4 chanteuses et chanteurs, de 10 danseuses et danseurs (4). Pendant notre attente, une dame, petite et grosse, vient me pousser pour s’installer sur bord du canapé deux places. Et comme je l’ignore, elle me demande de me décaler un peu en me montrant la place libre entre André et moi. Je lui concède un d’espace. Pendant le spectacle, elle s’endort et fait pencher sa tête vers la personne d’à côte ou elle grignote lorsqu’elle se réveille quelques dattes. Elle ne profite pas de la soirée. Le titre de la représentation est " Escape ", c’est-à-dire l’évasion. Nous avons droit à des tableaux successifs concernant les voyages à l’intérieur des Etats-Unis avec un final sur l’île de Hawaii. Je passe un bon moment à regarder cette séance. En partant, nous ignorons totalement la dame qui s’en trouve un peu offusqué. Le couple d’à côté fait pareil. Son manège n’a pas eu l’effet qu’elle désirait.

samedi 28 mars 2009

Bonjour Palma de Majorque...

Le souvenir d’un rêve émerge avec la présence de Roland, un confrère professionnel, suivie de celle des ses enfants plusieurs années plus tard. Un autre est marqué par la présence de ma sœur. Vers 9h le navire entre dans la baie de Palma dans l’archipel des îles Baléares. Depuis le quatorzième siècle, le château circulaire de Bellver domine et protège la ville. Environ une heure plus tard, après un passage au buffet pour boire un chocolat chaud et un verre de jus d’orange pressé, nous descendons à terre. Une pluie fine nous accueille à la sortie du bateau et je pense à ma sœur Thérèse accueillie aussi en son temps par la pluie, lors d’un voyage à Palma de Majorque. Protégés de la pluie par les k-way, nous effectuons une marche d’environ deux heures le long de la rive en direction du centre historique. Nous longeons la Marina où de nombreux bateaux de plaisance sont amarrés. Deux anciens moulins dominent la baie non loin de la cathédrale. Nous sommes au navire pour le déjeuner vers midi trente. Pour la première fois nous mangeons à l’intérieur du buffet. En début d’après-midi le ciel s’éclaircit et le soleil fait une belle apparition. Après 14h, dans la navette qui va nous déposer à proximité de la cathédrale de Palma, Tchica, originaire du Nigeria, nous accueille chaleureusement avec le sourire tout en s’exprimant en français, langue qu’il a apprise au Cameroun. Nous nous promenons dans les vieux quartiers autour de l’imposant édifice gothique où deux cygnes blancs décorent un plan d’eau turquoise dans une " douve ". Le long des ruelles d’anciens édifices s’offrent à mon regard. Des civilisations illustres telles que les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Musulmans et les Chrétiens ont marqué l’évolution de la cité. C’est le mélange des influences et des traditions de ces peuples installés au cours des siècles qui rendent cette ville vraiment unique. Dans une échoppe, à l’impulsion, j’achète une écharpe légère colorée en l’espace d’un instant. Quelques charmants patios, datant du quatorzième siècle pour certains, se laissent découvrir de ci de là le long de notre parcours. Je me contente de lécher les vitrines et d’admirer certains vêtements sans faire d’achats, le temps disponible étant limité. Vers 16h la navette nous ramène au navire pour le " tous à bord " fixé à 16h30. Les nuages parcourent à nouveau le ciel. Sous un ciel laiteux, le vaisseau quitte le port vers 17h15 pour continuer son parcours en mer Méditerranée. Les quelques heures passées à terre nous ont permis d’effleurer la personnalité de Palma. Depuis l’arrivée par la mer, son charme est caché par un rivage bordé par de nombreuses constructions d’immeubles cubiques et dénués d’attrait selon ma vision. Une page d’écriture précède une pause cacao organic " Green & Black’s " http://www.greenandblacks.com agrémenté de miel de girofle. Avant le show de 19h, je m’imprègne de la dixième méditation proposée par Anthony de Mello. Un spectacle de Flamenco jaillit sur scène grâce à la présence des trois danseurs du groupe espagnole " Los Mulero Flamenco Trio ". L’un des groupes de Flamenco le plus apprécié en Espagne montre tout l’étendu de son immense talent. Leur tempérament fougueux et enflammé fait vibrer la scène et déchaîne de multiples tonnerres d’applaudissement dans le théâtre du bord. Le garçon impétueux, qui ressemble étonnamment à Roland, entouré de deux sémillantes danseuses aux multiples costumes chatoyants et colorés, nous offre un jeu de jambes frénésique et exalté au rythme en continuel augmentation. Après ces instants enflammés, nous montons au buffet où Patrick déguste une part de pizza avant le show de desserts chocolatés "Extravaganza" annoncé pour 22h. Un buffet est installé tout autour de la piscine centrale du pont neuf, dont le toit s’ouvre et se ferme à volonté selon les conditions climatiques extérieures. C’est la soirée chocolat… Des fontaines de chocolats, des œuvres réalisées en chocolat, une multitude de gâteaux et pâtisseries au chocolat garnissent les étales en abondance. Différentes sculptures, réalisées par l’équipage, ornent les tables où trônent les douceurs. Des blocs de glace, des fruits, des légumes sont ouvragés pour créer des œuvres harmonieuses et des figurines décoratives. Les passagers laissent parler leur gourmandise et savourent à cœur joie ce menu nocturne composé uniquement de desserts. Je participe à cet engouement avec modération tout en sélectionnant de petites parts pour tester une diversité de mets chocolatés agrémentés de quelques gorgées de la fontaine de chocolat noir. Vers 22h40 nous sommes de retour à la cabine, les papilles gustatives comblées par ce banquet gourmand. La nuit s’annonce plus courte car il nous faut entrer dans l’horaire d’été en avançant la pendule d’une heure.

Palma de Majorque, Baléares

Ce matin, le navire a accosté à l’île de Majorque, une des 5 îles qui forment les Baléares. Il mouille dans le port de Palma de Mallorca, la capitale et le centre du gouvernement autonome de cet archipel.
Après notre petit-déjeuner, nous descendons à terre. La pluie nous accompagne pendant notre ballade le long des quais. Il y a environ 5,5 km entre le Navire et le centre de la Cité majorquine. Lentement nous progressons pour atteindre l’entrée de la vieille ville. Nous retournons au bateau. L’averse s’est arrêtée. Nous avons marché environ 2 heures.
Nous mangeons au restaurant Lido mais cette fois à l’intérieur bien que le soleil soit de retour, le pont est encore mouillé. Le vent aussi demeure frais. Nous décidons de visiter le centre ville. Nous prenons la Navette prévue à cette effet. En un quart d’heure, nous voilà en face de l’immense et imposante Cathédrale de Majorque. En face se dresse le palais de la Almudaina qui fut la résidence des Rois de Majorque lors de la petite période de la monarchie et de l’indépendance de l’archipel. Nous continuons à déambuler dans les rues de la vielle ville pour découvrir d’autres trésors de l’architecture majorquine. Vers les 16h, nous devons reprendre la navette qui nous ramène au Navire. Le " tous à bord " est prévue pour 16h30.
Le soir, le directeur de croisière propose au théâtre un groupe de Flamenco " Los Mulero Flamenco Trio ". Pendant moins d’une heure deux femmes et un homme dansent sous les sons de l’Andalousie et de l’Espagne. Les claquettes retentissent, les castagnettes claquent et les robes s’envolent. De la passion, de la couleur, et de la lumière accompagnent cette introduction à la danse populaire espagnole.
Après, nous décidons de profiter de " Dessert extravaganza " proposer à 10h30. Je mange une pizza en attendant l’heure de cette orgie de pâtisserie. Je prends de photos de quelques unes des créations des pâtissiers du bord. A l’heure précise, nous nous précipitons sur les gâteaux et les desserts aux chocolats.

Majorque, îles baléares, Espagne

Majorque (Mallorca en catalan et en espagnol) est la plus grande des îles Baléares (dont l'archipel comprend également Minorque, Ibiza, Formentera et Cabrera), en mer Méditerranée, au large de Barcelone.
L'île compte environ 814 275 habitants. Sa capitale est Palma de Majorque - La Ciutat. Elle comprend 6 régions principales : Tramuntana (montagnes, au nord), Ponent (au sud-ouest), Raiguer (terres agricoles et viticoles au pied de la montagne), Pla (au centre), Migjorn (à l'est), Llevant (sud-est) et la ville de Palma.
Elle fut habitée dès la période préhistorique (sites de Ses Païsses, près de la ville d'Arta), puis par les Romains (ruines d'Alcúdia, ex-Pollentia romaine), remplacés par les maures Almoravides, puis les Almohades (de 902 à 1229), suivi des Catalans. L'île fut le centre d'un royaume indépendant qui exista de 1276 à 1344, le royaume de Majorque. La langue catalane, officielle, dans sa variété majorquine, y reste activement pratiquée, aux côtés du castillan.
Environ 93 % de son produit intérieur brut provient du tourisme, développé à partir des années 1960. Pour les Allemands, Majorque est l'un des principaux lieux de villégiature européen, attirant donc nombre d'étrangers, ce qui a valu à l'île le surnom ironique de dix-septième Land. 7 % des résidents permanents de l'île sont des Allemands[1]. L'activité agricole traditionnelle est centrée sur les productions végétales : vin (Binissalem), amandes, olives , légumes.
Si dans beaucoup d'esprits Majorque reste synonyme de tourisme anarchique, aspiré par la mer et poussé par une urbanisation de masse (« la baléarisation »), l'île et la vie majorquine offrent bien des aspects qui contredisent cette vision : villages agricoles préservés, traces diverses de cultures passées, art et culture (au XIIIe siècle, le philosophe Raymond Lulle - Ramon Llull, a fondé à Majorque une école réputée de langues et de théologie), marche et randonnée dans les zones montagneuses, gastronomie.
L'afflux touristique est devenu plus varié (origines et styles de vie), avec une part grandissante d'immigration d'européens du nord venant s'installer à demeure sur place.
Heureusement depuis quelques années, cette « Baléarisation » est de plus en plus contrôlée par le gouvernement désireux de protéger son patrimoine et sa culture. De nombreuses zones ont été décrétée Réserves naturelles, protégeant ainsi le littoral contre cette expansion anarchique.

vendredi 27 mars 2009

En mer Méditerranée...

Dans l’océan du temps, une nouvelle journée en mer se présente à nous. L'infiniment petit et l'infiniment grand se côtoient. Ballotté sur une coquille au gré des flots et des vents bienveillants, l’ego a tout loisir de relativiser son importance dans le flot de la Vie. La journée se déroule selon un rythme connu sur le navire. Le vent nous accompagne durant la marche sur le pont Promenade. La valse efficace et souriante des serveurs du buffet au pont Lido ponctue le déjeuner pris en terrasse. Le farniente en cabine, agrémenté de lecture et d’écriture, nous porte à l’événement marquant de 17h pour Patrick. Un film de Oliver Stone, projeté au Queen’s lounge, intitulé " W " relatant la vie du 43ème président des Etats-Unis, pour omettre de le nommer, depuis ses jeunes années à l’université de Yale jusqu’au premier combat en Irak. Après plus de deux heures de séance, Patrick me rejoint en tenue de gala, au Vista Lounge, pour vivre des moments d’émotions avec la cantatrice Fiona Jessica Wilson http://www.fionajessicawilson.com/FIONA_WILSON/Home.html. Des frissons me parcourent le corps en écoutant sa voix vibrante et cristalline. Pour la petite histoire, apprécié de l’ego –décidément il est partout celui là- Fiona a chanté au mariage de Lady Diana Spencer et du Prince Charles …en leur temps. Tout cela est bien relatif, sur les flots de la mer Méditerranée, garante de notre destinée actuelle selon son bon vouloir. Manger faisant partie de ce rythme connu sur le navire, nous dînons au buffet. L’ego ajoute …sous les compliments du personnel de bord pour nos costumes de gala, d’inspiration indienne, créés par la griffe de notre ami Parish, tailleur indien à Londres. Durant cette journée, somme toute familière, le corps a été en activité. Merci à lui ! La nuit approchant, il aspire à se recharger en énergie. J’obtempère à son invitation et mon esprit ouvre une bulle astrale pour satisfaire à l’imagination créative des rêves.

4 mois, 120 jours


Mare Nostrum

Les chiffres du jour sont 4 et 120, 4 mois de voyages soit 120 jours. Voici maintenant 4 mois que nous voyageons, que nous sillonnons les océans, les îles et le continent américain. Aujourd’hui nous poursuivons notre périple sur des rivages plus connus et surtout plus cher à nos cœurs : la Méditerranée. En effet, cette nuit, le navire a traversé le détroit de Gibraltar. Nous voilà de retour dans la Méditerranée, la " Mare Nostrum ", " notre mer ". Le poumon écologique, économique et culturelle de l’Europe du Sud. Cette étendue d’eau demeure le bien le plus précieux de notre région. Ici, de grandes civilisations sont nées, et de grands empires se sont écroulés. Après un petit déjeuné où nous avons dégusté un chocolat chaud, nous avons toute une journée en mer avant d’atteindre l’escale suivante. Pendant la balade matinale, la côte espagnol se dresse à gauche du Navire et la côte d’Afrique du Nord de l’autre côté. La chaleur vient de la côte du Magreb. Nous le constatons à chaque fois que nous nous trouvons sur le côté droite du bateau. A midi, sous un soleil timide, nous mangeons à la Terrasse du Lido parfois un petit vent frais vient nous narguer pendant notre repas. Cette après-midi, je vais au Cinéma du bord pour voir le film " W ", une sorte de biographie de George W. Bush Junior. C’est une reconstitution pathétique de ce que fut le règne de ce président des Etats-Unis d’Amérique. Le directeur de croisière nous offre un concert lyrique avec la talentueuse " Fiona Jessica Wilson ". Sa voie cristalline nous emporta vers les cieux.

jeudi 26 mars 2009

Bonjour Cadix ...en Espagne

Le navire accoste en début de matinée en terre espagnole alors que je pratique les cinq tibétains sur le balcon. Au buffet, Salvatore me tape sur chaleureusement sur l’épaule. J’apprécie son charisme enjoué et cordial, à la gestuelle quelque peu théâtrale, teintée de continuelle bonne humeur. La musique du film " Amélie Poulain " magnifie l’écriture de la page journalière du blog. Nous satisfaisons à la joie devenue coutumière de déjeuner au soleil à la terrasse du buffet. Un jeune beau gradé rouquin du bateau fait son crawl dans la piscine avant son repas. Après 14h nous descendons à Terre. Le navire est accosté au port commercial situé à proximité de la Place d’Espagne où trône l’imposant monument édifié à la gloire de la Constitution. Nous flânons dans les ruelles et nos pas nous conduisent à la Place San Antonio bordée de différents palais. Nous nous dirigeons ensuite vers le sud de la ville vers la place des fleurs dominée par le superbe édifice abritant la poste. Le marché couvert est situé juste à côté. Il est en activité tous les matins et quelques effluves de poissons flottent encore dans l’air. Des personnes sont affairées au nettoyage des lieux. Une partie du marché est en travaux d’agrandissement et d’embellissement. La rive de l’océan atlantique est à l’horizon ; la vieille ville se déploie sur environ un kilomètre carré. Se balader à pieds est facile et agréable. Nous longeons la rive en direction de la nouvelle cathédrale. C’est un monument imposant avec un dôme de couleur jaune flanqué de deux tourelles. Après la traversée de la place " San Juan Dias " nous retournons vers la rive océane avec l’objectif de nous rendre au " Genovesa Park " situé à côté du château " Santa Catalina ". Nous longeons la côte et nous atteignons la plage de la " Caleta " animée par la présence de nombreux jeunes gens sur le sable. Je suis séduit par les deux œuvres éphémères en sable blond réalisées par un artiste local. Après l’hôtel Parador, l’entrée du parc, créé par le botaniste Celestino Mutis, apparaît dans notre champ de vision. La beauté, la diversité, la créativité s’harmonisent dans ce lieu d’environ trois mille mètres carrés. Quelques chutes d’eau, un pigeonnier, des fontaines originales, des arbres exceptionnels animés sortis tout droit des contes de fées, des plantes luxuriantes et de nombreuses fleurs séduisantes de magnificence agrémentent ce lieu enchanteur. Après environ trois heures à flâner dans cette presqu’île entourée de lumineux flots bleus, nous retournons vers 17h30 au navire. A 19h s’annonce un spectacle de magie. Nous sommes installés devant la scène et dès le début du show le magicien Jeff Moché http://www.jeffmagic.com/ interpelle Patrick en lui demandant en anglais de déplier ses bras qui sont croisés en raison de la climatisation importante durant les spectacles. Devant l’impassibilité partiellement feinte de Patrick, Jeff finit par apprendre notre nationalité française par des éclats de voix de l’assistance. Le courant passe immédiatement entre nous trois et Jeff nous parle en français laissant planer une pointe de mystère complice chez l’auditoire sur le contenu de ses propos. Ce magicien est doublé d’un comique et d’un humoriste fin connaisseur de la nature humaine. Il articule parfaitement et je comprends la quasi-totalité de ses paroles. Grâce à cette aptitude, je passe les quelques soixante minutes de son show à rire de bon cœur. Jeff choisit quelques spectateurs pour participer à ses tours, exécutés finalement avec très peu de matériels. Il utilise entre autres une corde, un jeu de cartes et un chapeau. Quelques jeux de ballons, gonflés par Jeff en parallèle d’un George au souffle inefficace, génèrent un rire général. Un ballon allongé en forme de longue saucisse, magiquement séparé en deux, nous est malicieusement offert par Jeff. Avant d’avoir pu saisir les deux morceaux, ils disparaissent dans l’air comme des fusées. La prestation se termine quand George habille Jeff d’une camisole de force. La pose, magistralement dirigée par Jeff, est un moment de franche hilarité avec quelques clins d’œil en français lancés à notre attention, fort appréciés par mon ego, à des instants bien précis de cette parodie enjouée. Les entrailles encore remuées par cette heure de rire, nous allons dîner légèrement au buffet. Avec de nombreux kilomètres dans les jambes, nous écourtons la soirée pour une bonne nuit de sommeil.

Cadix, Espagne

Ce matin, nous avons reculé d’une heure les horloges. Nous sommes en phase avec l’horaire de la France. Lorsque nous nous sommes réveillés, la cité de Cadix occupe une partie de l’horizon. Le navire est en avance sur le programme. L’accostage semble prévu pour 10H00.
Tranquillement, nous allons déguster notre chocolat au restaurant Lido au pont 9. André rencontre encore une fois Salvatore, le tailleur New-yorkais. Je regarde le journal " Times Digest " que nous recevons chaque jour. Je consulte surtout la côte du Dollar par rapport à l’Euro car tous nos achats à bords du navire se fait en monnaie américaine. Puis je examine le temps qui fait à Genève par rapport à Orlando. Il fait toujours aussi chaud à Orlando en Floride. A quel endroit merveilleux ! Un temps magnifique, de la chaleur, des centres d’attractions… Je constate que la température s’est améliorée en Haute-Savoie.
A midi et demi, nous montons à la Terrasse du Lido pour déjeuner. Le soleil brille de milles feux. Le ciel est d’un bleu uniforme. La chaleur nous enveloppe de sa couverture ardente. J’étend mes jambes pour profiter de chaques rayons.
Nous sortons à Cadix. Nous débouchons directement sur la place d’Espagne. Au centre de cette esplanade se dresse le monument de la constitution. Une espagnole a l’amabilité de nous prendre en photo devant l’obélisque. Les lilas sont en fleur, je sens leur parfum envoûtant bien qu’ils soient partiellement fanés. Le printemps est déjà presque terminé ici ? Nous remontons la rue " Antonio Lope " puis " la San José " pour atteindre la " Plaza San Antonio " où il y a des façades de bâtiments intéressants. Nous visitions aussi la Cathédrale Nueva qui surplombe l’océan. Puis nous nous dirigeons vers le parc " Genovesa ". Nous entrons au Navire, j’ai les jambes en compote. Nous avons marché à peu près 3 heures de temps.
Ce soir, " Jeff Moche " offre un spectacle de magie. Une magie particulière. Une magie psychologique. C’est à dire humour, rire et éclat de rire ! Dans un américain claire et compréhensible, nous avons assisté à spectacle de magie délirant et éclatant. André a vraiment apprécié ce moment de détente…

Cadix, Espagne

Cadix se situe à environ 30 km au sud de l'embouchure du Guadalquivir. Cadix est bâtie sur un rocher relié au continent par une chaussée étroite et au bord d'une baie ouvrant sur l'Océan Atlantique. Au dernier recensement, la ville comptait 136 236 habitants. Cadix est l'unique ville (importante) du golfe de Cadix dont la population diminue depuis quelques années en raison d'une forte émigration. Il y existe deux types de mouvements de populations: dans le premier la population quitte la région et dans le deuxième, la population quitte les villages du golfe pour aller à Cadix. Néanmoins, à Cadix, la population de moins de 20 ans n'est que de 20,58%. C'est un port de pêche, de voyageurs et posséddant des fortifications militaires. C'est de là que partent les navires qui naviguent vers les îles Canaries, l'Afrique et l'Amérique du Sud. Un pont de 3 400 m, construit en 1969, enjambe la baie.

mercredi 25 mars 2009

Bonjour Lisbonne ...au Portugal

A l’aurore, le navire remonte le Tage sur environ dix kilomètres pour accoster au port de Lisbonne, la capitale du Portugal, construite sur sept collines peu élevées. De bonne heure nous prenons une boisson chaude et un jus d’orange pressé avant de descendre à terre vers 9h30, une fois la libre pratique accordée aux passagers du navire. Eloignés depuis presque quatre mois, nous foulons à nouveau le sol du continent européen. En sortant du port pour nous diriger à pieds vers la Place du Commerce, nous traversons une voix de chemin de fer et la voix E15 du trame électrique. Aucunes protections particulières sont adaptées. Seule la responsabilité de chacun sert de garde-fou quand le trame passent. Quand un train arrive, un simple feu rouge et une petite alarme s’activent avant le passage piéton. Nous longeons l’avenue " Infante D. Henrique " avant d’atteindre la vieille ville étalée sur environ trois cents mètres de côté. Le ciel est grand bleu et la chaleur augmente progressivement. Nous parcourons quelques ruelles différentes. Un homme est assis sur un trottoir. Il tend une main avec la paume ouverte vers le ciel. Impulsivement je m’approche pour la lui serrer avec douceur. Sa main est rigide, comme figée dans l’instant. L’homme semble absent. Son regard prend vie et il me regarde avec étonnement, comme ébranlé par cette approche probablement inhabituelle. Je passe mon chemin sans doute aussi surpris que lui. Au début d’un entrelas de ruelles, une maison couleur cassis est en angle de rue. Aux pieds de la cathédrale, nous montons un passage bordé d’orangers. Les oranges sont mûres et celles à portée de main ont déjà été cueillies. A un croisement, des passagers montent dans un tramway électrique, à l’apparence surannée. Un peu plus loin une grande arche annonce une large rue piétonne lumineuse qui pénètre dans la ville en perpendiculaire du fleuve. Vers 11h30, de retour au navire pour déjeuner, un indicateur affiche déjà 26°. Une fois la pause déjeuner terminée, nous retournons à terre dans l’idée de visiter la Tour de Belèm. En raison du " Tous à bord " annoncé pour 15h30, nous modifions notre projet devant la distance encore trop importante à parcourir. Nous bifurquons en prolongement de la rue de Cascais dans le quartier Alcantara pour retourner par une rue intérieure en parallèle du port. En contrebas de la rue Arriaga, Patrick achète chez un marchand de journaux le " Monde " et le " Monde Diplomatique " en langue française. Pour accéder au port, nous descendons ensuite un superbe escalier panoramique en pierre situé en dessous d’un petit parc où plusieurs hommes âgés sont affairés sous une tonnelle en fer forgé. Après 16h, depuis le balcon de la suite, nous assistons au départ du navire qui passe sous le pont du " 25 avril " qui me rappelle très légèrement le " Golden Gate " de par son tablier en métal rouge. Nous passons devant la tour de Belèm, objet de notre projet différé. Le navire glisse paisiblement sur l’eau du fleuve pour parvenir à son embouchure avant de s’éloigner dans l’océan atlantique pour atteindre une nouvelle destination. Une page d’écriture agrémentée d’un chocolat Bellagio précède le spectacle de 19h. En provenance de Buckingham Palace où elle a joué récemment pour le Prince de Galles, Jacqueline Roche dévoile son talent de violoniste au répertoire très diversifié. Différentes sonorités musicales accompagnent l’artiste dont celle de deux tam-tams. Jacqueline déclame un vibrant et passionné éloge du violon. Dans sa vision, cet instrument est le mieux adapté pour exprimer toutes les musiques, toutes les émotions et toutes les vibrations. Jacqueline est très jeune avec déjà un parcours musical international. Sa prestation se termine sur quelques morceaux adaptés de " Love Story ". La tête comblée de vibrations musicales, nous allons dîner au buffet avant de traverser une nuit écourtée d’une heure. Demain nous entrons dans le fuseau horaire de la France…

Lisbonne, Portugal

Ce matin au petit déjeuner, nous sommes abordés par un passager. Il est d’origine italienne, plus précisément de Sicile, et il vit à New-York. Il parle beaucoup un coup en américain, en italien et un peu en français. Il a exercé le métier de tailleur. Sur le bateau, il est venu avec son compagnon, et ils vivent ensemble depuis 35 ans !
Après, nous sortons de bonne heure pour visiter Lisbonne. Le port se trouve à deux bons kilomètres de la vieille ville. Les caractéristiques des cités européennes apparaissent : le bruit incessant des Klaxons des conducteurs, et les immeubles en hauteur et en nombres importants. En Europe, nous avons tendance à construire sur plusieurs étages, même les maisons individuelles, aux Etats-Unis, les constructions sont souvent de pleins pieds, rarement avec un deuxième étage. Je prends quelques photos de la capitale du Portugal. Le retour au bateau vers les midi se fait sous la chaleur torride.
Nous mangeons sur le navire. Les rayons du soleil frappent la terrasse d’une chaleur piquante. Le ciel semble presque délavé sous cette température brûlante, même le vent souffle un air étouffant. J’étend mes jambes fatiguées par cette longue marche sur la chaise d’en face et profite de l’apport de vitamine D gratuit de l’astre du jour.
L’après-midi, nous essayons en vain d’atteindre le monument " la tour de Bélem " mais nous devons rebrousser chemin car l’objectif est trop loin. Le navire doit partir à 16h00 et nous devons être à bord à 15h30. Nous passons près d’une église dont l’architecture est intéressante. En passant devant un buraliste, j’achète " Le monde " et " Le monde diplomatique ". Un peu de lecture en français après ces semaines à lire que de l’anglais…
Le soir, le directeur de croisière nous offre un concert avec la violoniste " Jacqueline Roche " presque une heure de musique agréable et reposante.

Lisbonne, Portugal

Lisbonne est la capitale et la plus grande ville du Portugal, située sur l'embouchure du fleuve Tage. En plus d’être la capitale du pays, elle est aussi la capitale de la région de Lisbonne, du secteur métropolitain (ou district) de Lisbonne et est aussi le principal centre de la sous-région du Grand Lisbonne. La ville a recensé 564 477 habitants en 2001, mais regroupe dans son secteur métropolitain environ 3 millions d'habitants, ce qui en fait la ville la plus peuplée du pays. Lisbonne est la ville la plus riche du Portugal avec un PIB par habitant supérieur à la moyenne européenne. Deux agences de l'Union européenne ont leur siège à Lisbonne : l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies et l'Agence européenne pour la sécurité maritime. La CPLP (Comunidade dos Países de Língua Portuguesa, Communauté des pays de langue portugaise) a aussi son siège à Lisbonne.

Anthony de Mello

Si vous aviez le choix entre vivre en prison avec quelqu’un et parcourir le monde seul, que choisirez-vous ? Alors, dites à cette personne : " Je te laisse libre d’être toi-même, d’avoir tes propres pensées, de vivre selon tes goûts, de suivre tes inclinations, de te conduire comme tu l’entends. " Au moment où vous prononcez ces paroles, vous observerez deux choses : soit votre cœur leur résiste et vous apparaissez alors comme l’exploiteur dépendant que vous êtes – ce qui veut dire que le moment est venu de remettre en question vos fausses croyances qui consistent à croire que vous ne pouvez vivre et être heureux sans cette personne -, soit votre cœur accepte que vous les prononciez avec sincérité et, à cet instant précis, tout désir de prendre le contrôle, de manipuler, d’exploiter, de posséder, toute jalousie disparaît. " Je te laisse libre d’être toi-même, d’avoir tes propres pensées, de vivre selon tes goûts, de suivre tes inclinations, de te conduire comme tu l’entends. "Et vous remarquerez alors ceci : la personne cessera automatiquement d’occuper une place particulière, une place importante dans votre vie. Et son importance deviendra celle d’un coucher de soleil ou d’une symphonie, qui sont beaux en eux-mêmes, comme un arbre est unique par sa nature même et non à cause du fruit ou de l’ombre qu’il peut offrir. Votre bien-aimé ou votre bien-aimée cessera d’appartenir à une seule personne ; il ou elle appartiendra à tous et à chacun, comme l’arbre ou le coucher de soleil. Essayez maintenant de redire ces mots : " Je te laisse libre d’être toi-même, d’avoir tes propres pensées, de vivre selon tes goûts, de suivre tes inclinations, de te conduire comme tu l’entends. " Lorsque vous vous vous accrochez, ce que vous offrez à l’autre n’est pas de l’amour mais un lieu qui vous enchaîne l’un à l’autre. L’amour n’existe que dans la liberté. L’amoureux véritable recherche le bien de la personne aimée, qui requiert, avant tout chose, sa liberté.

mardi 24 mars 2009

En océan atlantique...

En compagnie d’un vent frais, je pratique les " Cinq Tibétains " sur la terrasse de la suite. Ces exercices m’apportent un bien-être physique pour toute la journée. Cette page Internet donne quelques éclaircissements pour le lecteur curieux de ce rite journalier : http://flyogi.com/products/CinqTibetains.htm?gclid=COWtzeLbt5YCFQxOtAodFD1-Kw Nous effectuons neuf tours au pont promenade, soit environ cinq kms parcourus. A chaque révolution le ciel offre un nouveau tableau. Parfois les nuages sur fond bleu ressemblent à des glaciers, parfois ce sont des bandes de différentes nuances de gris qui barrent l’horizon, parfois les rayons du soleil transpercent et le dessus de l’océan ondule de paillettes argentées. La terrasse du buffet Lido nous accueille à midi. L’avancée paisible du navire sur l’eau calme de l’océan permet un repas serein et détendu. En début d’après-midi, après une page d’écriture, j’actualise ma page du blog tandis que Patrick suit une conférence à 15h sur les Vikings donnée par Dean LaRue. Je le rejoins ensuite au Vista Lounge pour un lever de voile sur le monde des marionnettes de Phillip Huber. Je pénètre presque subrepticement dans ce monde magique. Philipp, par sa passion, me fait penser à Gepetto animant Pinnocchio. La photo du blog dévoile le Pierrot funambule assis sur la jambe de son créateur. A 19h nous assistons au " one man show " de Marty Brill. Artiste international, je comprends assez facilement son accent sans pour autant vraiment saisir l’humour des scènettes narrées devant l’assistance. A 20h nous dînons italien au buffet avec un plat de pâtes au pesto agrémenté de parmesan. La soirée se termine brièvement pour un lever matinal sur le Tage.

En mer

Nous poursuivons notre périple dans l’Océan Atlantique. L’air s’est refroidi, le Golf Stream apporte ses eaux froides de l’Arctique. Je fais la balade sur le pont promenade en T-shirt, short et tatanes.
Sur la terrasse du restaurant Lido, nous mangeons sur le pont soleil. Le temps est couvert. Un oiseau traverse le pont. Il prend son envol et essaie de se maintenir à la vitesse du bateau. Il se pose à quelques mètres puis l’hirondelle reprend son vol. Le Printemps est là, il est accompagné souvent par ce volatile annonciateur de soleil et de chaleur.
L’après-midi, je participe à la conférence de Dean LaRue " Vikings : Invaders form the north. " Au sens large, le terme " viking " désigne parfois l’ensemble des Scandinaves de la période caractérisée par le phénomène viking. Les peuples en contact avec les Vikings leur ont donné différents noms : Normands (les gens qui viennent du nord) pour les Francs, Danois pour les Anglais, Rus pour les Slaves, les Arabes et les Byzantins. Ils étaient parfois aussi qualifiés de " païens " ou d’" étrangers ". Varègue est le nom donné aux Vikings exerçant sur la route de l’Est.
Aujourd’hui, les historiens ne peuvent avancer avec certitude les raisons qui ont poussé des Scandinaves à s’organiser pour piller, rançonner, envahir et finalement s’établir sur des terres éloignées de leurs pays. Leurs expéditions audacieuses, les " strandhögg ", par voie terrestre ou maritime, ont eu un impact considérable sur l’histoire de l’Europe et de la proche Asie.
Comme celle des autres peuples germaniques, la religion scandinave, avant la christianisation, est mal connue. Elle est dominée par le culte des grandes forces naturelles et du tout-puissant Destin. La mythologie nordique compte notamment Odin, Thor et le grand arbre Yggdrasill, source de tout savoir, de tout destin et de toute vie.
Religion panthéiste accordant une large place à la Nature (les anciennes célébrations se déroulaient près d'arbres ou de sites sacrés), à la femme (plusieurs déesses importantes, comme l'était d'ailleurs la place des femmes dans les sociétés germano-scandinaves) et à la divination (art associé aux runes), elle place la Vie au centre de son système, une vie conçue comme affrontement des forces de création et de dissolution, d'où résulte toute fécondité.
La fin de l’Ere Viking correspond à la christianisation de leurs rois. L’entrée des pays scandinaves dans l’Europe féodale mit un terme aux pillages et aux conquêtes. Néanmoins la christianisation fut lente et progressive pour le peuple.
Vers 16h00, nous allons voir la présentation des marionnettes par Hubert Philip. Nous pouvons voir chaque pantin et leur mode de fonctionnement. Je fais quelques photos.
Le soir, le directeur de croisière nous offre un spectacle d’un humoriste : Marty Brill. Nous avons droit à un monologue de 50 minutes. Pour une fois, nous pouvons suivre un peu l’américain car il parle de façon lente et articulée.

lundi 23 mars 2009

Bonjour Funchal...

Après plusieurs jours de traversée de l’océan Atlantique où l’eau captive ma vision à perte de vue, une Terre apparaît à l’horizon vers 8h, c’est l’île de Madeire, une terre portugaise où vivent quelques cent mille habitants. Le navire accoste dans le port de Funchal, ville fleurie et dernière étape le mardi 02 décembre 08 avant la traversée de l’océan atlantique vers les Etats-Unis d’Amérique. Au petit déjeuner, nous offrons, en langue anglaise, " Le Petit Prince " à Kadek en remerciement de son attention à notre égard (ISBN 978-0-15-601219-5 http://www.harcourtbooks.com/). Ensuite pendant l’écriture de la page journalière du blog, j’écoute la musique " Pilipas’s song " tirée de l’album " Fairy Garden ", sélectionnée par Patrick sur l’Ipod qui va ensuite prendre quelques photos depuis le navire. Avant le déjeuner nous allons faire quelques pas sur le pont dix pour contempler le port et la ville qui s’étend haut sur les pentes montagneuses qui délimitent l’horizon. A la sortie de l’ascenseur, je constate au niveau de l’espace prévu pour les enfants, en plus des toilettes " homme " et " femme " habituels, un toilette " Children " spécialement adapté à la taille des enfants …une première dans mes souvenirs. Le navire " Aidabella " de la compagnie AIDA http://www.aida.de/ est amarré en face du navire " Serena " de la compagnie Costa ; le navire " complice " de notre traversée entre Venise et Dubrovnik l’an passé. A la coupée du navire j’aperçois Jeri et George occupés à saluer le Commandant avant de monter dans un taxi à destination probablement de l’aéroport. Le déjeuner à la terrasse du buffet se déroule agréablement sous le soleil aux rayons intermittents. Après 14h nous débarquons pour une promenade dans Funchal. Je porte le short acheté sur l’île St-Martin et la chemisette blanche, à l’emblème de la compagnie " White Star Line ", offerte par Charles Alexander sur le Titanic. Le temps est agréable malgré un petit vent frais discontinu. Après un passage à la poste pour l’achat de quelques timbres, nous nous baladons dans les ruelles. Avec quelques six mille passagers " déserteurs temporaires " des trois paquebots du port, la ville est très animée. Dans la cours intérieure d’un ancien édifice d’inspiration Mauresque, trône une fontaine où se prélassent quelques tortues sur des pierres situées vers le centre à la base d’un obélisque. Vers 16h nous achetons quelques douceurs en chocolat au magasin " Anadia " où les denrées gourmandes pour la fête prochaine de Pâques ont envahi l’entrée du supermarché idéalement situé au centre de la ville. Nos pas nous conduisent ensuite au parc " Sainte Catherine " qui, en terrasses dénivelées, surplombe le port. Une jeune habitante de Funchal nous prend spontanément en photo devant le port. Un petit lac agrémente l’ensemble paysager où je découvre une multitude de fleurs aux formes originales et aux couleurs éclatantes. Avant de retourner à bord nous assistons au départ du superbe navire " AidaBella " qui glisse majestueusement sur les eaux du port avant de s’aventurer au large pour suivre sa destinée. Patrick, sur la plage de sable noir en contrebas de la jetée " obscurcie " de touristes, prend quelques photos de l’événement. A bord de l’Oosterdam vers 17h40, j’apprécie une pause boisson chaude " Bellagio " bienvenue suite aux caresses parfois fraîches de l’ami Eole. Un temps de lecture précède le dîner au buffet, suivi à 21h30 d’une nouvelle féerie de Marionnettes animées par le talentueux Phillip Huber. Tour à tour une cantatrice, un pantin désarticulé, un accordéoniste, un violoniste, un Pierrot funambule, un contorsionniste… me fascinent dans la magie d’un rêve éveillé. Les mouvements de l’archet du violoniste virtuose sont synchronisés avec la partition musicale dans une prestation époustouflante. Je pénètre ensuite au pays des rêves la tête à nouveau baignée de merveilleuses illusions alors que le navire s’éloigne des côtes de Madeire.