samedi 31 janvier 2009

Dernier jour en mer...

La matinée de cette dernière journée en mer est écourtée après une bonne nuit de soleil, de sommeil veux-je écrire… Couchés un peu avant deux heures du matin après la nuit dansante, je pratique les 5 tibétains par grand vent vers la proue alors que les puissantes vagues s’amusent à " bousculer " la coque du navire. Nous déjeunons tranquillement au buffet avec la légèreté du temps qui passe, bercés par les flots bleus nuit de l’océan. Après un temps d’écriture pour moi et une sieste pour Patrick, nous effectuons une réservation sur Internet pour les deux prochaines nuits à " West Palm Beach ". Ensuite nous décidons de faire les bagages pour donner de la liberté au restant de la journée. Cette décision nous offre de bavarder longuement, lors de notre descente au " Café Promenade " pour une boisson chaude, avec l’impresario et manager d’Andy Bell que nous avons écouté en concert mercredi. Paul et Andy se connaissent depuis vingt-quatre ans. Paul vit à Londres lorsque les nombreuses tournées d’Andy sur la planète le lui permettent. Notre échange est agréable, voire intense comme si nous étions de vieux amis. Paul nous dit garder dans son cœur le souvenir pénétrant de ces instants de partage. Après un temps de délassement en cabine à contempler le coucher de soleil, nous allons dîner à 19h au restaurant " Jade ". Une délicieuse " forêt noire " termine ce délicieux repas. A 21h nous assistons à la dernière superproduction donnée sur le bateau, intitulée " Now you see it ". L’illusionniste Drew Thomas http://www.drewthomas.net/ offre avec les superbes danseurs et chanteurs de la " Royal Caribbean ", un spectacle de magie et d’illusions où, par exemple, une femme est coupée en deux sous nos yeux sous le contrôle de quatre spectateurs. Différents tableaux, animés par la magie du cinéma sur le fond de scène, sous forme de dessins animés notamment, nous promènent dans le passé et le futur. Les costumes créatifs, voire intemporels pour certains, embellissent le spectacle au rythme soutenu. Après ce show où tout semble possible, nous partons dans les bras de Morphée pour une belle nuit, après avoir remonté le temps d’une heure pour être en adéquation avec celui de Miami.

En mer

Voici le dernier jour du mois de Janvier et le dernier jour de croisière… Demain une nouvelle aventure nous attend sur le sol américain, de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres.
La pluie est venue frapper à notre réveil ce matin sur la vitre du hublot. La mer est agitée. Les flots se soulèvent comme si elles voulaient se saborder. Le creux de la vague est sombre et profonde, la crête frissonne d’une mousse blanche. La force du vent fait claquer les barrières de sécurité à la proue du navire. Puis les nuages s’effacent, de grands morceaux d’azur apparaissent, le soleil pointe son nez. Malgré un temps venteux et partiellement nuageux, la chaleur est agréable pour un hiver, un 21° à l’ombre.
La journée se déroule très rapidement. Après un levé tard, nous allons mangé tranquillement notre déjeuner au " Windjammer ". Nous préparons notre retour sur la Floride sur le net, choisir un hôtel et le trajet pour atteindre notre objectif. Il est temps de préparer nos bagages pour le débarquement. Puis nous allons boire un chocolat pour André et un Chaï pour moi. Nous rencontrons Paul, le manager du chanteur Andy Bell qui nous avons écouté il y a quelques jours. Il nous raconte un peu son parcours. Puis nous continuons à organiser notre départ du bateau.
Le soir nous allons au théâtre " Arcadia " pour voir le spectacle " Now you see it ". Le show débute avec un visuel sur un fond d’écran. Puis un magicien fait ses tours. Trois membres de l’équipage viennent faire aussi un tour de magie. Ils sortent d’un cylindre un grande bande aux couleurs multicolores, puis un drapeau " Rainbow flag ". L’assemblée de gays applaudit le clin d’œil et l’attention de l’équipage.

vendredi 30 janvier 2009

En mer direction Miami...

Alors que je pratique les 5 exercices de Yoga tibétain à la proue du navire, Peter, qui vit en Alaska, m’invite à jouer " Léonardo di Caprio " à la pointe extrême de la proue. Fan passionné du film fleuve " Titanic " qu’il a vu une dizaine de fois, il a beaucoup de joie à imiter l’acteur dans cette scène devenue un morceau d’anthologie. Me voilà donc les bras ouverts au ciel, penché sur l’océan à " fendre " les vagues écumeuses, en communion avec les éléments, dans une imitation du rôle du héros du film Titanic. Après une actualisation de notre blog, nous allons déjeuner au buffet du pont onze. Jean, le passager canadien rencontré hier à St-Martin s’installe à table avec nous. Nous bavardons tout en appréciant la délicieuse nourriture. Nous écoutons Jean nous parler de son parcours de vie et de ses deux sœurs Yolande et Céline. Après la dégustation d’une glace et d’une douceur au café de la " Royale Promenade ", nous passons le début d’après-midi avec Jean. Patrick et moi passons la fin d’après-midi à bavarder enlacés dans notre cabine tout en contemplant le flamboyant coucher de soleil depuis le hublot panoramique. Le temps s’écoule lentement et la luminosité baissant progressivement, la nuit tombante nous offre un panel d’ombres dans le mouvement continuel des nuages à l’horizon. Nous sortons de ces instants de bonheur à deux pour prendre notre repas du soir au restaurant " Jade " avant le concert de 22h30. Mes papilles gustatives apprécient les saveurs épicées des aliments indiens proposés dont les épices chatouillent agréablement mes muqueuses. Au théâtre Arcadia, Patti LuPone, http://www.pattilupone.net/, la légende de Broadway, star à la télévision et au cinéma américain, vainqueur en 2008 du " Tony Award for Best Actress in a Musical (Gypsy) " chante pour la joie évidente de l’assemblée qui semble connaître la majorité des chansons interprétées. Je trouve la personnalité de Patti attachante. Son talent associé à une lumineuse présence sur scène enflamme l’assistance qui l’ovationne, debout, après chaque interprétation. La sonorité de sa voix, tour à tour, grave, rauque, aiguë… donne une brillante originalité à son répertoire que j’apprécie fortement. Vers minuit, nous participons à la " White Party " sur le pont piscine. Tout comme les autres participants, nous sommes vêtus tout en blanc. Le contraste du blanc avec la nuit, accentué par les flots de lumière des spots, donne un effet psychédélique au " show " des passagers qui évoluent sur le pont en dansant dans le rythme saccadé de la musique techno. L’originalité des " costumes " et la beauté des corps comblent mon regard fasciné par cette dernière fête nocturne en mer.

En mer, Freedom of the sea

Le soleil vient frapper à notre hublot ce matin. Le ciel est bleu et lumineux. Je suis allé à la proue du navire comme Léonardo di Caprio sur le Titanic. Le visage dans le vent, la tête penchée sur la mer, je contemple l’horizon, le terminal entre l’eau et le ciel. J’ai l’impression de survoler les flots. La mer possède une intensité incroyable, une couleur bleu royal profond avec des frémis plus clairs aux crêts des vagues. Ainsi, je vole littéralement au dessus de l’océan, c’est une perception agréable de liberté.
A midi, pour notre repas, nous sommes rejoins à notre table par Jean de Montréal. Il nous décrit un peu la vie au Québec. Il nous parle du " Village " le quartier gay de Montréal qui est probablement le plus grand et le plus dense du monde. Lorsque le beau temps arrive, une partie des rues est fermée à la circulation et l’activité devient intense. Il est très enthousiaste pour décrire ce coin du Québec.
Après une sieste, nous recevons dans notre cabine Jean. Lorsqu’il part, le soleil commence à décliner vers l’horizon. André et moi, nous contemplons sans dire un mot le spectacle de la nature. L’astre du jour lentement continue sa progression derrière l’horizon. Le disque orangé glisse derrière les nuages en laissant une pluie lumineuse sur l’océan. Une sorte de voile incandescent s’installe entre la mer et les nuages. Le jour tire sa révérence et laisse la nuit s’installer. Le soleil s’efface progressivement et une lueur blanche illumine le sommet des nuées qui semblent comme éclairé de l’intérieur. Un lumière rose teinte graduellement les nuages et le ciel s’assombrit. Un croissant de lune fait son apparition au dessus de l’étoile du berger, Vénus.
Après ce spectacle naturel, nous mangeons en amoureux au restaurant " Jade ". Puis nous allons au Théâtre " Arcadia " voir le concert de " Patti LuPone ". Les chansons sont pris dans le répertoire de comédie musicale américaine. Je ne reconnais pas beaucoup d’air dans l’ensemble de la représentation. Ma culture américaine est plutôt limitée à part les westerns, je ne connais pas beaucoup d’artistes.
Ce soir, c’est la " White Party " à partir de 23 heures. Le thème est simple pour danser sur la scène, la tenue recommandé est le blanc. André et moi, nous nous revêtons d’un pantalon et d’une chemise de couleur blanche et nous montons au pont 11 vers la piscine. Déjà beaucoup de garçons dansent sur un rythme " dance-techno-hard core " des DJ Abel & Warren Gluck. Encore une soirée d’enfer !

jeudi 29 janvier 2009

Bonjour Saint-Martin... dans les Antilles...

Sous un ciel bleu azur, une chaude brise légère, le navire accoste en début de matinée dans l’île de Saint-Martin, partagée par les français et les néerlandais. A la proue du bateau, caressé par le souffle chaud du vent, j’apprécie de pratiquer les 5 tibétains en compagnie du lumineux soleil. Nous descendons à terre en début d’après midi. Quatre navires de croisières sont à quai dont le " Bleu de France " qui arbore le pavillon français. La " Ferme aux papillons ", située dans une partie éloignée de l’île, nous offrira de la couleur plein les yeux lors d’un autre possible périple sur l’île. Un " water taxi ", traverse la " Great Bay " pour nous déposer à Philipsburg, la capitale de la partie Néerlandaise. La capitale de la partie française, Marigot, est plus éloignée. Le temps est splendide, les plagistes affluent sur le sable chaud et la température, chaude et moite, envahit les rues commerçantes, aux multiples bâtisses colorées. Dans un commerce de vêtements pour homme où j’achète un short et un marcel de la marque http://www.zeusfashion.com/ nous faisons la connaissance de Jean, un passager canadien du bateau, qui réside à Montréal. Au moment de sortir, la surprise est totale. Le temps a complètement changé. Le bleu du ciel a disparu laissant place à des nuages noirs. La pluie tombe à verse et la température a baissé. Nous attendons à l’abri quelques instants. Comme le ciel semble vouloir déverser toute son eau, nous retournons au bateau sous la pluie qui a vite fait de tremper nos légers vêtements en coton. Le " water taxi " nous dépose au port, trempé et dégoulinant, mais joyeux de cette expérience impromptue. Une boisson chaude prise au pont promenade a tôt fait de nous réchauffer avant un temps de délassement en cabine. Pour le dîner, un repas vénitien nous est proposé au buffet Windjammer. A 22h30, nous partons au pays des contes de fées au théâtre Arcadia. Nous bavardons avec Doug, installé à coté de nous, avant le commencement. Il vit depuis vingt ans à Fort Lauderdale. Une comédie musicale " Once Upon a Time " (Il était une fois) m’emporte dans la magie et la beauté. " Cendrillon " ouvre ce ballet féerique, suivi de " Pinocchio " " Rapunzel ", " La Belle au bois dormant ", " Le Petit chaperon rouge "… La féerie s’achève sur l’union de tous ces différents contes dans un éclatement de couleurs et de costumes à la créativité époustouflante.

Philipsburg, (St Martin), Freedom of the sea

Ce matin, le navire " Freedom of the seas " aborde l’île de Saint-Martin du côté Pays-Bas, les Antilles néerlandaises. Après avoir fait quelques achats au terminal du port, nous remontons dans le bateau pour manger. Puis l’après-midi, nous descendons dans l’objectif de visiter la ferme aux papillons côté français. Le site est trop loin pour y aller en taxi. Nous décidons de faire un tour dans la capitale hollandaise de l’île : Philipsburg. Au terminal, nous prenons un " Water Taxi ", un petit bateau qui nous conduit directement au abord de la ville. Les maisons sont colorées comme beaucoup de demeures dans les Caraïbes, les teintes sont souvent vives et tranchante, du bleu avec du jaune par exemple. La cité semble animée uniquement par le tourisme. De nombreux commerçants nous interpellent pour visiter leur magasin. Nous entrons dans l’un deux qui proposent des vêtements plus originaux. André découvre un bermuda rouge et un sweetshirt ocre. Là, nous rencontrons le quecquois : Jean. Nous sympathisons avec lui et nous souhaitons nous retrouver sur le Navire. Lorsque nous ressortons le soleil a fait place à la pluie, une eau fine et chaude comme dans les tropiques. Après moults hésitations, nous nous lançons sous l’ondée pour rejoindre le Navire. Lorsque nous parvenons enfin à l’embarcadère du " Water Taxi " la précipitation cesse. Nous sommes mouillés et content. A notre cabine, c’est le séchage puis nous allons boire un chocolat chaud pour André et un Chaï pour moi sur la promenade au pont 5.
Nous prenons notre dîner au restaurant " Jade ", un repas asiatique rouleaux de printemps végétarienne et du riz sous les lumières tamisées et la " Great Bay " (la baie devant la ville de Philipsburg). Ensuite, nous allons au Théâtre " Arcadia " pour la comédie musicale " Once Upon a Time " en français " Il était une fois… ". Une belle prestation des performers. Le spectacle débute sur le conte de fée " Cendrillon " avec de beau costumes, des décors flamboyants et des danseurs magnifiques, souples, sveltes et beaux. La salle applaudit avec enthousiasme la performance des acteurs et des chanteurs. Je suis émerveillé par la magnificence de la nature humaine pour sa création et sa féerie.
A minuit, c’est " Under The Sea Party ". Il faut être costumer en animaux marins. Nous n’avons pas prévu de costume pour cette partie, donc nous allons nous coucher tôt pour une fois à minuit…

mercredi 28 janvier 2009

Bonjour San Juan à Puerto Rico...

Le navire accoste vers 14h à San Juan, à Puerto Rico. Nous prenons tranquillement notre déjeuner au buffet avant de descendre à terre. Nous nous dirigeons vers le site historique pour visiter la forteresse " Castillo San Cristobal " www.nps.gov/saju Le château est imposant avec une épaisseur de murs impressionnante. Le fort, opérationnel principalement entre le 16ème et le 18ème siècle, est réparti sur trois niveaux pour une protection efficace de la ville espagnole à l’époque. Depuis un peu plus d’un siècle, Porto Rico appartient maintenant aux USA. Le site a été déclaré " Patrimoine mondial " par l’Unesco en 1983. Nous sortons un peu avant la fermeture pour une balade dans la vieille ville. Au bas d'une ruelle, une dame sort de chez elle alors que j’arrive derrière elle. Elle est surprise par ma taille et rassurée par mon sourire. Nous bavardons quelques instants. Son père est français. Il est venu des Basses Pyrénées voici fort longtemps et s’est marié à une fille du pays. Cette charmante dame annonce fièrement ses 89 printemps. Son père est mort en 1933 et son frère a été tué à la guerre dans l’armée française. J’ai beaucoup d’émotion à être photographié en sa compagnie. De retour au bateau, j’apprécie un chocolat chaud au lait de soja. Une pause détente dans la cabine précède le dîner vers 19h30. A 21h nous écoutons Andy BELL en concert. La majorité de l’audience est comme hypnotisée par son charisme. Sa gestuelle sensuelle et sa voix " sauvage " traduisent un tempérament électrique http://www.andybell.com/. Un autre tempérament enflammé nous est offert par " Miss Richfield 1981" au http://www.missrichfield.com/ au Théâtre Arcadia à 22h30. Je suis séduit par le look et la fougue de l’artiste. Originaire du Minnesota, cette comédienne crève l’écran et provoque l’hilarité générale. Je rie de bon cœur même si parfois la compréhension de ses propos m’échappe. La soirée se termine vers minuit au pont onze où nous intégrons la soirée musicale consacrée aux années quatre-vingt-dix " 90’s Diva Party ". Nous dansons main dans la main au rythme techno et autres danses de cette décennie. Les faisceaux de lumière et les spots colorées suivent la musique tels des battements cardiaques.

San Juan (Puerto Rico), Freedom of the sea

La nuit est courte et le matin difficile. Comme beaucoup de passagers, nous déambulons dans les coursives au radar. Emerger des bras de Morphée devient pénible quand la musique bat encore dans les oreilles comme un tambour, chaque bruit se transforme en un orage.
A midi, nous mangeons à côté d’un sabord et nous pouvons admirer l’île de Puerto Rico s’agrandir petit à petit de l’avancement du navire. L’entrée du port se fait par un étroit chenal d’un côté le fort de Morro et de l’autre une île avec des récifs parcourus par des vagues mousseuses. Le bateau entre dans la baie de San Juan avec à Tribord l’aérodrome et à bâbord la ville. La cité s’étend sur le long de la côté, elle a même empiété sur les anciens remparts de Fort de San Cristobal. Après le repas, nous descendons découvrir San Juan aux trois drapeaux celui de Puerto Rico, celui des Etats-Unis et celui de l’ancien étendard de l’armée espagnole.
Nous découvrons une statue de Christophe Colomb, c’est une tradition dans le coin d’attribuer la découverte de l’île par ce personnage. Si il avait dû mettre les pieds dans toutes 7000 îles des Caraïbes, il aurait fallu bien des jours avec les moyens de l’époque. Mais bon, chaque île possède sa petite histoire concernant le périple de Christophe Colomb. Nous montons jusqu’au Fort de San Cristobal. Là, le panorama embrasse toute la ville et l’embouchure de la baie. C’est un bon point d’observation de la venue des navires. Une petite pluie passe et quelques minutes plus tard tout est sec. L’herbe ici est verte comme du gazon anglais. Cela m’étonne guère, le climat est doux, l’eau abondante, et aussi de temps en temps des ouragans… Les maisons de la cité sont colorées comme il est de traditions dans les Caraïbes, des teintes vives.
Le programme de la soirée est encore chargé. Nous commençons par un dîner à deux, en amoureux, avec comme panorama la ville de San Juan illuminée. Le repas se termine avec un dessert d’enfer composé d’une tarte à la banane et aux chocolats avec de la crème fraîche. André ajoute une glace à la vanille à ce goûteux met. Après ce délicieux plat, nous allons assister à Studio B au concert de Andy Bell. Ce jeune homme chante l’amour, l’amour cru de garçons entre eux. Il est très populaire aux Etats-Unis complètement inconnu en France. Il a déjà vendu plus d’un million d’album avec ce thème. Nous passons un bon moment avec ces chansons, une musique variété sur un rythme " Dance " et parfois même " Hard Core ". Une fois le concert terminé, nous dirigeons au Théâtre " Arcadia " pour voir le show de " Miss Richfield 1981 ". Ille (Il-elle) nous parle d’amour. Lorsqu’ille pose la question qui sont en couple dans la salle, j’ai la grande surprise de voir presque toutes les mains se lever. Alors ille change sa question en demande les garçons qui sont seul, quelques mains se manifestent. Alors ille peut débuter son show pour expliquer à l’un d’entre eux ce qu’est l’amour. Ille termine sa prestation avec une chanson en l’honneur des " First Lady ", sauf pour Miss Bush biensûr. Ille énumère un à un tous les prénoms des 43 premières Dames. Arrivée celle de Miss Bush ille fait une mimique de dégoût.
Après le spectacle, nous montons sur le pont " Piscine " pour danser à " 9Os Diva Party " avec comme DJ Brett Henrichsen. André et moi, nous dansons ensemble jusqu’à tard la nuit le matin cela dépend du point de vue, pour ceux qui se couche c’est le soir, pour ceux qui se lève c’est le matin…

San Juan, Puerto Rico

Histoire
En 1508, Juan Ponce de León a fondé l'établissement original de la ville de San Juan, à Caparra à l'ouest de l'aire métropolitaine actuelle de la ville. La cité proprement dite a été construite sur un îlot à partir de 1521 par Juan Ponce de León et est appelé aujourd'hui le vieux San Juan. Ponce de León a participé au plan de la cité et a supervisé l'édification des fortifications.
Le vieux San Juan se situe sur un isthme facilement défendable et est protégé par deux forts : le fort San Felipe del Morro et le fort San Cristóbal.

Saint Martin, Antille française

Saint-Martin, dont les habitants sont appelés les Saint-Martinois, est une collectivité d'outre-mer française (depuis le 15 juillet 2007[2]) située dans la partie nord de l’île de Saint-Martin.
Avant cette date, elle faisait partie intégrante du département d'outre-mer de la Guadeloupe, tandis que la partie Sud de l’île faisait partie de l'une des cinq régions des Antilles néerlandaises (en cours de dissolution progressive depuis juillet 2007 jusqu’au 15 décembre 2008) sous le nom de Sint-Maarten.

mardi 27 janvier 2009

Bonjour Haïti...

Haïti nous accueille sous un ciel bleu traversé par de petits nuages pour cette première escale. Le soleil brille et un vent chaud nous caresse la peau. Nous descendons à terre en fin de matinée par le biais de l’un des trois " blender " prénommés Santa Maria, Nina et La Punta en mémoire des trois noms des caravelles de Christophe Colomb. Le complexe " Labadee ", une partie privée de l’île dont la Royal Caribbean est propriétaire, s’offre à nous. Sable fin, palmiers, huttes… tout confère à donner l’illusion du Paradis. Nous marchons le long de la plage sur le sable doré, les pieds dans l’eau, caressés régulièrement par les vagues fougueuses, aux crêtes écumeuses, qui viennent mourir sur le rivage, charriant parfois coquillages et petits galets. Nous prenons un léger déjeuner sur l’île assis sous un abri aménagé à cet effet. Nos pas nous conduisent ensuite vers une autre plage où un énorme toboggan en plastique permet de glisser sur l’eau. Un petit ponton invite les croisiéristes à chevaucher un " wave runner " pour explorer la lagune. Nous retournons marcher dans l’eau sous un soleil ardent qui dardent ses rayons. Les coups de soleil sont au rendez-vous. Avant de retourner au bateau, nous faisons une sieste dans un hamac en corde tissée entre les arbres. Le vent souffle et caresse ma peau pendant cet agréable moment de farniente. Après un " Classic Disco T-Dance " bat son plein. La joie, la bonne humeur, la détente… s’emparent de la foule qui danse au rythme de la musique. Nous nous mélangeons à la multitude pour suivre le tempo. Plumes, paillettes, maquillages, accessoires en tout genre parent les corps qui se trémoussent au son du Disco. Une douce folie s’empare de tout un chacun pour un moment de bien-être où la vie surfe sur la vague du temps dans un hymne à l’instant présent. Je sympathise avec Abdullah venu de Dubaï pour cette croisière gay. Nous prenons le dîner " aux chandelles " au buffet où une nourriture variée et attrayante fait la joie de nos papilles. Un " apple-pie ", une sorte de chausson aux pommes, agrémenté d’une boule de glace et de quelques " berries " pour moi termine ce délicieux repas. Un spectacle sur glace est annoncé pour 21h. La liberté est le thème de ce balais haut en couleur. Les patineurs évoluent avec assurance. Les figures et différentes pirouettes sont d’impressionnantes prouesses à la technique admirablement maîtrisée. A 21h30 nous assistons au Théâtre au show " Marquee " interprété par la troupe du bateau. Les qualificatifs manquent pour décrire ce show magique à l’éclat du " Lido " de Paris. A minuit nous participons à la " Circus Parade " qui défile sur le pont promenade. Un gros éléphant en peluche ouvre le défilé, suivi par une multitude d’autres animaux aux costumes variés et multicolores. C’est l’esprit comblé par de merveilleuses images que j’entre facilement aux pays des rêves.

Labadee (Haïti), Freedom of the sea Floride

Aujourd’hui nous avons une matinée chargée. Le navire accoste à Labadee en Haïti. C’est un petit paradis totalement créé par l’Homme. La compagnie " Royal Caribbean " a acheté ce morceau de terre et la transformé en Eden pour touriste, le sable doré, la mer turquoise et le ciel d’azur. André me dit " Est qu’il paie des royalties au Soleil et à la Mer pour posséder ce cadre. " Sans la beauté de la nature, personne viendrait ici. Pour préserver ce coin de Paradis, il faut être attentif chaque jour à ce que nous faisons. Chaque acte compte pour la préservation de notre patrimoine naturel si nous voulons que les générations futures puissent voir cette splendeur.
La matinée consiste à tremper ses pieds dans la mer chaude, à profiter de rayons du soleil, et être caresser par le vent. La baignade est autorisée mais l’activité principale c’est le transat au bord de la grande bleu. Accrochés à des cocotiers, des hamacs sont aussi disponibles pour les touristes. Après une matinée tranquille à récupérer le sommeil qui nous manque, nous retournons au Navire pour son départ vers l’escale suivante : San Juan au Puerto Rico. A 5h de l’après midi, débute à pont Piscine, le Classic Disco T-Dance. Nous nous éclatons sur de la musique des années 70 remixée Dance et Techno. Les vêtements exubérants de la période sont de rigueurs, paillettes, strass, couleur vive et patte d’éléphant. C’est une heure et demi de danse, de cris et de bonne humeur…
Le programme de la soirée est très chargée. Pour débuter, nous avons un dîner en amoureux au restaurant Windjammer : lumière tamisée, vue sur l’océan qui défile, et repas simple, goûteux. Puis nous allons à la patinoire pour la représentation de " Freedom-ice.com Ice Show ". Le navire offre un spectacle sur glace dont le thème est la liberté. De beaux danseurs et danseuses évoluent sur la glace avec élégance, charme et virtuosité. Je me laisse bercé par la magie du spectacle.
Puis nous allons au théâtre " Arcadia " pour assister au show " Marquee ", une revue de danseurs et de chanteurs comme à Boardway. Nous passons un bon moment en compagnie de charmants garçons qui dansent comme des papillons sur la scène avec des costumes magnifiques toute en couleur. Et à Minuit, nous allons au pont 5 à la promenade pour voir le défilé " Greastest show at sea Circus Parade ". C’est la parade du cirque au centre du Navire. Après la revue, la " Street Dance Party " commence dans la rue principale du bateau à la promenade. L’ambiance festive continue sur le rythme de la dance, techno et trance.

Labadee, Haiti

Haïti est un pays des Grandes Antilles occupant le tiers occidental de l'île d'Hispaniola (28 000 km² environ). Port-au-Prince en est la capitale.
Haïti devint en 1804 la première république de population majoritairement noire indépendante après la Révolution haïtienne (1791-1803) qui conduisit l'armée de Napoléon à abandonner l'île.

lundi 26 janvier 2009

En mer des Caraïbes...

Nous commençons cette journée en mer par une marche sur le pont douze avec un fort vent comme compagnon. Après le lunch pris au buffet, l’après-midi se déroule paisiblement. A 18h 30, débute la soirée de gala de bienvenue, animée par le Capitaine Manolis KASSELAS. Vêtus de nos vestes Kanabeach, nous attirons les regards. Ceux de Manny, un beau brun de l’équipe d’animation d’Atlantis, se posent sur nous. Il nous complimente et nous bavardons avec lui. Il est canadien et il nous parle de son pays avec flamme. Il nous incite fortement à le visiter. Depuis mon dernier passage au Quebec en 1983, les villes de Montréal et Toronto se sont métamorphosées. Avant le spectacle de la soirée, nous " explorons " les coursives des ponts 6 et 7, à la découverte des décorations des portes des cabines. Patrick prend quelques photos. A 20h30 nous assistons au show de Poppy Champlin, Jim David & Alec Mapa, trois humoristes comiques gay, réputés, dont la performance entraîne de multiple éclats de rire dans l’assistance. Après le spectacle, nous mangeons au restaurant " Léonardo ". Nous partageons la table de Jarvis & Clint, un très jeune couple gay, ensemble depuis six ans. Ils se sont connus au collège. Ingénieurs tous les deux chez " Jonhson’s Space center ", une société spécialisée dans la création d’engins spatiaux initiée en son temps par le Président Jonhson, ils vivent au Texas dans les alentours de Galveston, la ville où nous avons débarqué le 14 décembre 08. Tout en appréciant le repas, nous prenons le temps de bavarder et d’échanger sur nos vies respectives. Le père de Clint est pilote, il guide les gros navires qui entrent au port de Galveston. Il a fait son apprentissage en France. A 23h, une fête brésilienne bat son plein au pont piscine. Nous nous mélangeons à la multitude de garçons qui remue au rythme musical endiablé du DJ Abel.

En mer, Freedom of the sea

Voici le 60ème jour que nous sommes en voyage. Cette journée se déroulera entièrement en mer des Caraïbes. Nous avons avancé d’une heure ici, nous sommes à 5 fuseaux horaires de Paris. Les nuages ont recouvert l’horizon. Le soleil se fait timide entre deux trouées de nuées cependant la température reste très chaude malgré le vent. Pendant notre promenade au pont 12, nous avons pu tester sa violence. Cela fait tout drôle de voir des couples de garçons. Comme il y a peu de filles, cela fait un rassemble uniquement masculin. Après le jogging matinal, nous avons réglé le problème de connexion à Internet afin de réactualiser le journal régulièrement. C’est extraordinaire de pouvoir surfer sur le Net et d’être en pleine mer des Caraïbes. La connexion s’effectue par satellite et il y a par moment des interruptions de réseaux. Pour l’instant la liaison semble parfaite. Par rapport au navire " Voyager of the seas ", nous pouvons avoir notre connexion wifi directement dans notre cabine. C’est vraiment une qualité que j’apprécie.
La journée est passée rapidement. Après le déjeuner, j’ai fait une sieste pendant que André écrit ses chronojournées pour le journal. Nous réactualisons le blog puis nous allons boire vers 17h une boisson chaude dans un des nombreux bar du navire sur la promenade au pont 5. André essaie des T-shirts. Le soir c’est la soirée du commandant. Nous sommes invités à 6h30 pour cet événement important dans une croisière. Pour celle-ci, l’affluence reste limité à ceux qui veulent profiter d’un cocktail de bienvenue gratuit qui se compose d’un mousseux. La séance de photo avec le " Capitaine " n’a pas le succès des autres croisières. Il n’y avait pas une queue pour se faire prendre en photo avec le Commandant du Navire. Nous profitons de cette accalmie pour visiter les ponts 6 et 7 afin d’admirer les décorations des portes. J’en prend quelques unes en photo.
Avant d’aller au spectacle à l’Arcadia Theatre, je commande trois roses à expédier dans la cabine de Craig le garçon que j’ai rencontré dans les cursives hier. Je l’ai denouveau croisé aujourd’hui ce qui m’a fait pensé à ce petit cadeau pour lui. Au théâtre, trois comiques gays Poppy Champlin, Jim David, et Alec Mapa se relaient pour un one man (woman) show hilarant sur les travers de la communauté. Il y a aussi quelques moments forts pour signaler le départ de Bush et l’élection de Obama qui s’est accompagné par un tonnerre d’applaudissement.
Après le spectacle, nous allons mangé un thalis au restaurant. A la table, il y a déjà un couple de deux garçons. C’est une situation complètement étrange. Nous nous retrouvons deux couples de garçons à une table ! Les deux jeunes vivent depuis 6 ans ensemble. Ils se sont connus au collège (au lycée pour nous). Ils sont vraiment mignons tous les deux. Ils ont à peine 25 ans chacun. Ils travaillent dans une société basée à Galveston au Texas. Ils sont ingénieurs et leur tâche consiste à contrôler les équipements astronautique pour la NASA.
Après le repas, nous allons au pont 11 où une party se déroule depuis 23 heures.

dimanche 25 janvier 2009

Embarquement sur le "Freedom of the Seas"


Le panorama depuis le vingt-deuxième étage de l’hôtel Marriott offre un étonnant lever de soleil. Le disque solaire embrase progressivement Miami et ses fiers gratte-ciel aux contours auréolés par le feu orange du ciel. Sur un pont enjambant la baie, les " runners " (coureurs à pied) inondent le macadam. Pour ce " runner day ", la circulation est détournée et des milliers de personnes courent sur le circuit établi par les autorités. Ce doit être un événement attendu puisque de nombreux " runneurs " sont hébergés au Marriott. En milieu de matinée, dans la chambre, je déguste un jus d’orange, emporté au " Starbucks coffee ", coupé avec de l’eau chaude. Après 11h nous prenons un taxi qui nous conduit au port de Miami où nous embarquons sur le navire " Freedom of the Seas " de la " Royal Caribbean Company ". Les formalités sont simples et rapides. Après une attente relativement brève, le groupe deux, dont nous faisons partie, est invité à monter à bord. Partout autour de nous des couples de garçons s’offrent à notre regard. A 13h, dans la " Stateroom " (cabine) 9504 au neuvième pont, je lis sur le " Today ", le journal de bord journalier, qu’environ 3600 " gay men " seront à bord pour cette croisière gay de sept jours dans les îles des Caraïbes. Cela représente quelques 1800 couples de garçons. La " normalité " se trouve inversée. Chacun est naturel dans son comportement et s’exprime librement dans ses attitudes. Jugements, critiques, peurs, … disparaissent dans le simple anonymat de chacun. Le personnel mixte est accueillant, souriant et efficace. Nous prenons le déjeuner au buffet du pont onze, au " Windjammer Café ". Avant le traditionnel exercice de sauvetage fixé à 16h30, nous déballons les bagages déposés dans l’intervalle dans la cabine. La cabine, située à la proue du bateau, en dessous de la passerelle de pilotage, est dotée d’un hublot panoramique. Le long des coursives, plusieurs couples de passagers ont personnalisée leur cabine en décorant la porte de façon originale. Le navire s’éloigne progressivement des côtes de Floride après 17h. Patrick et moi, marchons nonchalamment sur le pont douze. Nous regardons le port de Miami et Miami Beach s’estomper à l’horizon sous un superbe coucher de soleil qui embrase la baie. La distance relativise la taille des constructions et lorsque Miami ressemble à un " village ", nous allons au " Café Promenade " au pont cinq où je bois un chocolat chaud maison au lait de soja. Patrick opte pour un Tchaï. Le long de la Promenade, une rue piétonne comme le montre la photo du blog, nous entrons dans un commerce. J’opte pour un short aux motifs des îles. A 20h30, nous assistons au spectacle à " l’Arcadia Theater " au pont trois. Charo, une superbe et plantureuse chanteuse, danseuse et musicienne, née à Murcie dans la région de Valencia en Espagne, se produit devant une foule de garçons déchaînés. Charo a un charisme exceptionnel. A elle seule, elle anime le show. Son tempérament de feu, sa fougue, son talent, son charme naturel et sa sculpturale beauté enflamment la salle. Une étonnante variante du Boléro de Ravel, interprété à la guitare, termine le spectacle. Nous allons ensuite dîner au restaurant du bateau où " l’open seating " est offert aux passagers. Aucune place est définie et chacun s’installe à sa convenance. Nous optons pour un plat indien épicé au curry. Selon la consigne, l’horaire est avancé d’une heure durant la nuit. Le décalage avec la France sera donc de cinq heures. Le " king seize bed " arrondi nous accueille pour notre première nuit à bord après une journée riche en découverte humaine.

Miami, Freedom of the sea Floride

Ce matin, le soleil c’est levé sur Miami Beach. La langue de terre fait face à l’hôte " Mariott Miami Biscayne Bay " avec son quartier " Art déco " et son alignement d’immeubles blancs. Devant la fenêtre passe le marathon de Miami. Nous voyons défilés un troupeau de coureurs qui courent et qui sont encouragés par des supporters le long de route qui enjambe la baie de Biscayne. Cette manifestation perturbe un peu la circulation. En face, je vois le navire que nous allons prendre pour ces 7 jours de croisière dans les Caraïbes. Le bateau " Freedom of the seas " ressemble à un immeuble blanc et bleu qui prend racine dans la mer.
Vers les 11 heures, nous partons de l’hôtel et nous sommes amenés au terminal G par un taxi. Là, l’accueil est parfaitement réalisé par la compagnie " Atlantis " qui a affrété le navire pour cette croisière exceptionnelle " Gay & Gayfriendly ". La grande majorité des passagers est masculine, 3600 gays dont la plupart viennent des Etats-Unis, et un tiers pour le reste du monde. Notre premier contact est un " hug " (embrassade à bras le corps) chaleureux avec un membre de l’équipe d’animation de l’équipe d’Atlantis, un grand blond à la gueule d’ange. Puis j’ai droit à un autre " hug ".
Puis nous allons dans notre cabine. Nous n’avons pas eu l’opportunité de la choisir donc c’est la surprise. Elle se trouve ainsi à l’avant du navire à bâbord et au pont 9. De puis le hublot nous voyons la mer sur le côté et devant. Ce sera une nouvelle expérience. Puis nous prenons le déjeuner au pont 11 à l’arrière du navire. C’est un buffet fort simple, nous aurons l’explication le soir. Les gays ont la réputation de ne pas beaucoup manger. Après, nous retournons dans la cabine afin de défaire nos valises.
L’ambiance est totalement différente des croisières que nous avons effectués jusqu’à présent. La tenue vestimentaire est des plus réduites pour certains. Et cela fait drôle de voir que des garçons comme passagers. Les cabines sont personnalisées. De nombreuses portes sont décorées. Lors d’une de nos balades dans les coursives, je suis abordé par un gars. Il me tend sa carte et me sert la main. Il s’appelle Craig, il habite à Atlantas. Sur son bristol, il y a même son numéro de cabine.
Nous assistons au départ du Navire. Nous revoilà partis sur les mers. Et nous quittons pour la troisième fois les Etats-Unis. Le soir, nous allons au spectacle. La fougue de Charo emporte la salle avec son jeu de guitare enflammé. Elle joue un arrangement du bolero de Ravel magnifique avec un rythme techno ou transe…

Départ de Miami

Atlantis Freedom Caribbean Cruise 25 janvier - 1er février 2009

samedi 24 janvier 2009

Bye-bye North Port ...bonjour Miami


Après un " hug " avec Ellis, Faina nageant déjà dans les eaux chaudes ( à 87° fahrenheit, soit 30,6° celsius toute l’année) des " Springs " http://www.warmmineralsprings.com/ à une courte distance de leur maison, nous quittons North Port vers 9h pour nous diriger vers Miami. La vitesse du trafique dépasse parfois les 100 miles à l’heure lors de la traversée des Everglades sur l’Inter State 75. J’ajuste la vitesse de l’Impala à ce rythme, soit plus de 160kms/heure. Le temps est superbe. En nous approchons de Miami la température augmente régulièrement tout en dépassant allègrement les 25° celsius. Nous atteignons Miami vers midi. Grâce à une recherche de Patrick sur Internet, nous déjeunons en terrasse au " Wole Foods Market " de Miami Beach. Les plages sont proches et les clients sont presque tous vêtus de shorts. A quelques miles plus loin, nous visitons le " Palais Vizcaya ", construit par l'industriel agricole James Deering en 1916, qui dispose de dix hectares de jardins. James a vécu dans ce petit paradis jusqu’à sa mort en 1925. A l’époque de la construction la population de Miami était d’environ 10000 habitants et il a fallu employer plus de 1000 personnes pour réaliser la construction. Paul Chalfin, un jeune peintre new-yorkais, a entièrement supervisé le projet. La propriété est superbe comme en témoignent les photos du blog. Plusieurs couples de mariés se font prendre en photo dans les superbes jardin du palais. http://www.vizcayamuseum.org/. Ce lieu est à visiter avant de mourir comme nous y invite Patricia Schultz dans son livre " Les Mille Lieux qu’il Faut Avoir Vus Dans Sa Vie " édité en France chez Flammarion - ISBN 2351551605. Nous passons environ deux heures dans ce superbe écrin avant de nous diriger quelques miles plus loin au Marriott hôtel où nous allons passer la nuit. La vue panoramique depuis la chambre donne sur le port de Miami Beach ; demain matin nous pourrons voir le vaisseau " Freedom of the seas " sur lequel nous allons embarquer. Nous apprécions dans la chambre, un tchaï au lait de soja emporté à proximité au " Le Faubourg Deli " un établissement qui exploite la marque " Starbucks coffee ". Après un délicieux repas de pâtes dégusté au " Bayview " restaurant de l’hôtel, je me glisse dans le king size bed pour une douce et douillette nuit.